D.R.
A la question « Benjamin Boyet a-t-il fait le bon choix en rejoignant Bayonne ? », vous avez répondu oui à 62 %, non à 35 % et 5% d’entre vous n’ont pas souhaité se prononcer. Après avoir passé l’ensemble de sa carrière à Bourgoin, Boyet a enfin décidé, à 30 ans, de franchir le pas et de tenter l’aventure dans un autre club, une autre région que la sienne.
« Je me mets en danger » a-t-il même déclaré au moment de sa signature. Considéré par une partie des observateurs comme l’ouvreur français le plus complet, notamment dans la précision de son jeu au pied, Boyet aurait sans doute pu viser plus haut dans la hiérarchie du Top 14. Le Stade Français, Perpignan, et même Toulouse, prêt à engager Mehrtens, étaient à la recherche d’un ouvreur. Mais ce sera finalement Jean-Dauger. Sans doute la meilleure ambiance de France. Un budget en hausse sensible (16 millions d’euros), et un recrutement rendu haut de gamme par l’arrivée de Boyet.
Encore un avenir en Bleu ?
Mais en choisissant de ne pas jouer la H Cup, et en risquant de perdre ses repères dans un environnement basque bouillant, Boyet a aussi pris le risque de voir s’envoler ses dernières chances de jouer la Coupe du monde ou de retrouver les Bleus. Néanmoins, s’il venait à devenir le grand ouvreur que tout un peuple attend depuis des années et à porter l’Aviron vers les sommets, Boyet aurait réussi un énorme pari. Et toutes les portes s’ouvriraient forcément à lui …