D.R.
A notre question de la semaine « Thomas Lièvremont sera-t-il l’homme de la situation à Bayonne ? », votre réponse est non, à 50 %. Le oui arrive derrière, à 40 %, 10 % d’entre vous ne se prononçant pas. Un premier couac dans les effets d’annonces successifs du président Salagoïty. Son choix pour entraîner les avants est loin de faire l’unanimité. Pire, il ne convainc pas la majorité des amateurs du Top 14 et a priori, de l’Aviron Bayonnais.
Difficile de juger un travail qui n’est pas encore commencé direz-vous. Vrai : pour l’heure Thomas Lièvremont, jeune entraîneur, n’a pas encore eu le temps de faire ses preuves au Pays Basque. Problème : Il porte avec lui deux fardeaux : Le premier, c’est qu’il a été capitaine du Biarritz Olympique et champion de France avec le BO. Quand on est bayonnais, c’est loin d’être une ligne brillante dans le CV. Mais surtout, les premiers pas d’entraîneur de Thomas Lièvremont n’ont pas été franchement courronné de succès. Une descente en Pro D2 avec Dax, et une deuxième saison plus que moyenne avec l’USD à l’étage inférieur.
Néanmoins, Lièvremont a pour lui l’excuse d’avoir travaillé avec un groupe de joueurs limité au plus haut niveau, et on sait que les descentes sont toujours difficiles à digérer (cf Agen). De plus, l’homme aux 35 sélections en Bleu a l’expérience des grands rendez-vous en tant que joueur et possède une aura encore scintillante auprès du grand public et de ses pairs. Reste maintenant à enfin réussir le commencement de sa deuxième carrière, celle d’entraîneur.