D.R.
La saison dernière, l’été a été trouble du côté du pays basque avec la descente en Pro D2. Le club avait du recruter dans l’urgence mais s’en sort plutôt bien.
Il est vrai que l’Aviron bayonnais se porte plutôt bien dans ce championnat. Francis Salagoïty, le coprésident de Bayonne explique que l’urgence avait finalement du bon sur Rugbyrama.fr « C’est vrai. On pensait qu’il y aurait plus de déchets, parce qu’on prenait des joueurs qui étaient encore sur le marché. Ça pose une question : pourquoi aller chercher des soi-disant « supers joueurs », alors qu’en prenant des joueurs au chômage, d’autres que les clubs ne voulaient plus, des revanchards, des jeunes du club, on arrive à faire quelque chose de bien. Est-ce que c’est une exception, un contexte ? Il y a là une analyse à faire. » Le président a expliqué les raisons des prolongations des joueurs cadres comme Monribot, Rouet, Iguiniz ou Du Plessis qui auraient pu partir vers le Top 14… « Quelque chose se construit avec un nouveau projet à l’Aviron. On a pensé avec Christian Devèze (le coprésident), Vincent Etcheto et Nicolas Morlaes que ces joueurs nous avaient montré qu’ils aimaient le club et le maillot. Il nous a semblé que c’était les joueurs autour de qui il fallait s’appuyer pour continuer cette dynamique qui s’est rapidement mise en place. » Si l’Aviron bayonnais monte en Top 14, il pourra compter sur des joueurs habitués à ce niveau-là. Le président compte s’appuyer là-dessus pour le recrutement à venir. « On pense avant tout à constituer une très belle équipe de Pro D2, avec une belle ossature, de très bons joueurs de Pro D2 qui seront capables d’évoluer en Top 14 si ce devait être le cas. »