Quand David manque de peu de terrasser Goliath sur le terrain de rugby.
L’Angleterre frôle la catastrophe
L’Angleterre, cette équipe redoutée et respectée, a failli voir son blason terni par une équipe samoane déchaînée et déterminée à marquer l’histoire. Le XV de la Rose, bien que victorieux, a été poussé dans ses retranchements par des Samoans qui n’avaient rien à perdre et tout à gagner.
Un début prometteur pour les Anglais
Les premières minutes du match ont vu les Anglais prendre les devants, avec une assurance qui semblait annoncer une victoire facile. Mais comme le dit l’expression, « il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ». Les Samoans, loin d’être intimidés, ont répondu avec une vigueur et une détermination sans faille.
Les Samoans, des guerriers du Pacifique
Les joueurs du Pacifique ont joué sans complexe, faisant parler leur puissance et leur vitesse. L’ailier Ah Wong, par deux fois, a su concrétiser cette domination. Les Anglais, bousculés, semblaient perdus, cherchant des réponses qu’ils ne trouvaient pas. Et pendant ce temps, Owen Farrell, malgré son nouveau record de points, semblait presque en retrait, comme si le poids de la légende Jonny Wilkinson pesait sur ses épaules.
Un retournement de situation inattendu
Mais le rugby, comme la vie, est imprévisible. Alors que la victoire samoane semblait à portée de main, les hommes de Steve Borthwick, grâce à quelques changements judicieux, ont trouvé la faille. Danny Care, dans un élan de génie, a inscrit l’essai salvateur, permettant à l’Angleterre de repasser devant.
Et maintenant ?
Cette victoire étriquée pose des questions. L’Angleterre, pourra-t-elle tenir tête à des équipes comme les Fidji ou l’Australie en quarts de finale? Les Samoans, quant à eux, peuvent partir la tête haute, ayant montré au monde entier leur valeur et leur talent.
Ce match restera dans les annales comme l’un des plus palpitants de cette Coupe du Monde 2023. L’Angleterre, bien que victorieuse, a montré des signes de faiblesse. Les Samoans, malgré la défaite, ont gagné le respect de tous. Comme on dit souvent, « ce n’est pas la taille du chien dans le combat, mais la taille du combat dans le chien ». Et ce jour-là, les Samoans avaient le cœur d’un lion.
Photo :Hugo Pfeiffer/Icon Sport