Dans un scénario à couper le souffle, le Stade Toulousain a démontré pourquoi son club reste à part, avec un essai mirobolant d’Ange Capuozzo, symbole d’un rugby captivant et intrépide.
Au-delà de la victoire, la célébration d’un rugby pur
Le match touchait à sa fin, le score avait déjà penché largement en faveur de Toulouse, mais c’est précisément là que Peato Mauvaka, après avoir évité la sortie de balle facile, a choisi de relancer le jeu d’une manière audacieuse et spectaculaire.
En faisant fi du résultat étant déjà des faveurs de Toulouse, le talonneur a incarné l’attachement du club à un rugby joué avec passion et élégance.
Une dernière envolée pour le Bouclier de Brennus
Le public du stade Vélodrome a retenu son souffle quand Peato Mauvaka, au-delà d’un premier plaquage malaisé, a piloté une remontée fantastique.
Un échange avec Julien Marchand, puis Paul Graou, et enfin le relais pris par Ange Capuozzo, ailier italien aux jambes de feu.
Son essai, forgé d’un sprint impeccable, a fixé le spectacle dans les annales du rugby français.
L’instinct et l’adrénaline comme moteur
Évoquant le moment, Ange Capuozzo retrace l’intensité de l’action :
« J’avais l’en-but en ligne de mire, il fallait que j’y aille… ça fait un sacré shot d’adrénaline. »
Ange Capuozzo
Cet essai n’est pas qu’une prouesse physique; c’est le témoin vibrant d’une identité de jeu et d’un état d’esprit cher au Stade Toulousain, soutenu par toute une saison d’efforts et d’excellence.
Rugby : une affaire d’art et de record
Le manager Ugo Mola, empreint de satisfaction, reconnaît dans cet exploit l’aspiration à l’excellence qui habite son équipe.
C’est dans le contenu du jeu et la poursuite d’objectifs audacieux que Toulouse se forge et laisse par ailleurs entrevoir des horizons prometteurs.
Le Stade Toulousain, par cette ultime offensive illustrée par Ange Capuozzo, rappelle que le rugby est avant tout une histoire de bravoure, de talent et d’ingéniosité.
Ainsi, cet essai, désormais gravé dans l’Histoire, reflète une équipe déterminée à se transcender, à la conquête incessante de son propre dépassement.
Photo: Sandra Ruhaut/Icon Sport