La terre du rugby néo-zélandaise a tremblé sous l’annonce du départ soudain de Leon MacDonald, le responsable de l’attaque, de son poste au sein du staff des All Blacks.
Cette décision intervient avant deux affrontements décisifs contre les Springboks, doubles champions du monde en titre, dans le cadre du Rugby Championship.
Un départ aux allures de « bombshell »
Sacré coup dur pour les All Blacks : Leon MacDonald, figure stratégique de l’ovalie néo-zélandaise, a décidé de se séparer du staff juste avant deux matchs contre l’Afrique du Sud, prévus le 31 août à Johannesburg et le 7 septembre au Cap.
Le sélectionneur Scott Robertson n’a pas caché le malaise :
« Il y a un truc qui n’a pas ‘cliqué’ entre nos deux philosophies de jeu. »
Scott Robertson
Les échanges de plus en plus tendus entre les deux hommes ont abouti à cette décision radicale, que les observateurs qualifient de « bombshell ».
Les raisons derrière le clap de fin
Après des victoires étriquées contre l’Angleterre et un large succès face aux Fidji, la défaite douloureuse contre l’Argentine a certainement pesé dans la balance.
Scott Robertson a tranché dans le vif, choisissant de mettre un terme à une collaboration qui, selon ses termes:
« ne pouvait pas aboutir à un compromis positif pour l’équipe. »
Scott Robertson
Leon MacDonald, reconnu pour son expertise après avoir impressionné en Super Rugby avec les Auckland Blues, a semblé être en décalage avec la vision de jeu préconisée par Robertson.
Une équipe à redéfinir
Malgré la secousse, le staff des All Blacks semble avoir déjà remobilisé ses forces en confiant les rênes de l’attaque à un duo composé de Scott Hansen, précédemment adjoint chez les Canterbury Crusaders, et Tamati Ellison.
S’il est trop tôt pour juger de l’impact de ce changement, la question demeure : les All Blacks sauront-ils réagir face aux redoutables Springboks sans l’apport tactique de MacDonald ?
Un challenge de taille
La tâche qui attend la Nouvelle-Zélande est herculéenne. Au-delà de la nécessité d’un ajustement tactique express, les All Blacks doivent aussi composer avec la pression d’affronter une formation sud-africaine toujours plus redoutable, sur ses terres qui plus est.
Ce double affrontement s’annonce comme un véritable test pour la cohésion et la résilience de l’équipe néo-zélandaise.
Une décision pour le meilleur?
Dans ce contexte de haute tension, Scott Robertson semble confiant :
« On a pris la meilleure décision pour les All Blacks. »
Scott Robertson
Reste à savoir si ce pari osé se traduira par une performance à la hauteur des attentes placées dans cette équipe légendaire du rugby mondial.
Une chose est sûre, le monde du rugby sera tout ouïe pour assister à la suite des événements et mesurer l’impact réel de ce départ surprise.