La nouvelle a eu l’effet d’une bombe à retardement. Melvyn Jaminet, actuel arrière du XV de France, est dans la tourmente. Suite à la diffusion d’une vidéo sur son compte Instagram où il tenait des propos à connotation raciste, une enquête a été ouverte par le Parquet de Paris pour « menace de mort à raison de l’origine » .
Cela se passe après un match à Mendoza le 6 juillet, où la France s’est imposée contre l’Argentine (13-28).
La réaction de la FFR et du RCT
La Fédération Française de Rugby (FFR) n’a pas tardé à réagir : Jaminet a été exclu du groupe et contraint de rentrer chez lui. Lors d’une conférence de presse ce mardi 16 juillet , le président de la FFR, Florian Grill, a annoncé avoir alerté le procureur de la République le 12 juillet, jugeant les propos de Jaminet d' »une extrême gravité« .
Une indication claire de la « tolérance zéro » pratiquée au sein de l’instance. Le joueur devra également se présenter devant le conseil de discipline de la FFR.
Dans la foulée, le RCT (Rugby Club Toulonnais) , le club de Melvyn Jaminet, a programmé un entretien préalable à une sanction pour ce vendredi 19 juillet . Le club s’est rapidement dissocié des faits reprochés à son joueur.
La conséquence possible : un avenir incertain
D’un point de vue sportif, cette enquête s’avère problématique pour Jaminet et son club. Le RCT étudie dès à présent l’option de recruter Ange Capuozzo, jeune arrière du Stade Toulousain, pour prendre la place éventuellement laissée vacante par Jaminet.
Un triste épisode pour l’éthique sportive
Ce cas souligne l’importance de l’éthique dans le sport. Les propos racistes, qu’ils soient prononcés dans un milieu professionnel ou ailleurs, sont inacceptables et doivent être traités avec la plus grande sévérité.
Cette affaire ternit l’image du rugby français et rappelle que malgré le fair-play prôné sur le terrain, il reste un travail constant à effectuer sur la sensibilisation et la responsabilité individuelle des sportifs de haut niveau.
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