Fred Guin
Jean-René Bouscatel souhaitait conserver l’ailier du Stade Toulousain la saison prochaine. Le seul responsable de cette situation : le salary cap selon le président de Toulouse.
Jean-René Bouscatel espère encore le faire changer d’avis. Mais il semblerait bien que Vincent Clerc ne prenne la direction de Toulon la saison prochaine. Le président du Stade Toulousain a encore un mince espoir mais tient à expliquer les raisons de son éventuel départ : » C’est un vrai déchirement de voir Vincent terminer sa carrière dans un autre club. Très sincèrement, Vincent Clerc nous avait indiqué que cela serait sa dernière saison. Je l’ai rencontré en février et il m’a dit pour la première fois qu’il souhaiterait faire une saison supplémentaire. Je lui ai dit que je n’y voyais que des avantages mais qu’il faudrait trouver des solutions car nous avions bouclé notre recrutement et que nous étions au taquet du salary cap. S’il nous avait dit au début qu’il souhaitait une année de plus, je suis certain qu’il n’y aurait pas eu de problème et là on finit sur un couac. Depuis février, je cherche des solutions mais toutes les portes que j’ai essayé d’entrouvrir se sont refermées. Un joueur sous contrat était sollicité par un club anglais, nous l’aurions libéré dans ce cas, mais cela ne s’est pas fait « , a expliqué Bouscatel. Le patron de Toulouse n’a pas hésité à pointer du doigt la Ligue, en taclant par la même occasion le RCT : » J’espère jusqu’au dernier moment que peut-être on trouvera une solution mais cette solution est plutôt du côté de la Ligue… et des règles qu’on nous impose, à savoir le salary cap. Encore une fois et sans vouloir polémiquer, cette règle du salary cap me gonfle. J’ai appris que Vincent serait en contacts avancés avec Toulon, je l’ai donc rencontré hier, nous avons largement échangé. S’il devait le faire, l’ironie du sort serait qu’il aille dans un club qui est certainement le plus suspect en la matière. », a-t-il ajouté.