D.R.
Il n’y aura pas de fusion entre le Biarritz olympique et l’Aviron bayonnais et cela va avoir une grosse incidence sur les effectifs des deux équipes.
Et en premier lieu à Bayonne. « On a enterré le rugby basque, c’est une énorme déception déclarait Manuel Mérin, le président de l’Aviron bayonnais au journal Sud Ouest. On prend un gros coup sur la tête. » L’Aviron Bayonnais va vite devoir s’organiser pour continuer l’aventure seul désormais. « Il faudrait trouver un million d’euros (NDLR, équivalent au déficit estimé de la saison prochaine sur un budget de 10 millions d’euros) avant début juillet a déclaré Manuel Mérin. Je n’ai pas envie de m’avancer pour le moment pour savoir si cela sera réalisable. Cette fusion, c’était un projet pourtant bien travaillé. » Ce coup de tonnerre au Pays basque risque d’impacter l’effectif de l’Aviron bayonnais. Les joueurs sont dans le doute… Selon Sud Ouest, Manuel Mérin avait donné sa parole à de nombreux joueurs, qu’il les libérerait si le projet d’union tombait à l’eau… L’Aviron va donc devoir reconstruire un effectif. Comment conserver des éléments comme les tauliers Mark Chisholm, Joe Rokocoko, les jeunes Matthieu Ugalde ou Jean Monribot qui ne manqueront pas de contact au niveau supérieur ? Les Argentins (Macome, Bustos Moyano, Fernandez), qui avaient accepté une baisse de salaire en jouant pour l’union, le feront-ils également dans une équipe qui jouera le maintien ? « Et même ça, ce sera compliqué avec tous ces départs », avoue Manuel Mérin.