Anastasie Viala
Interview Rugby-Transferts. Auteur d’un essai contre Castres, son ancien club, samedi dernier, Paul Bonnefond, arrivé à Lyon durant la dernière intersaison, raconte son début de saison.
Vous êtes arrivé à Lyon à l’intersaison. Quel bilan pouvez-vous tirer de ces premières semaines ?
« Je suis très satisfait d’avoir signé au LOU. Il y a une vraie osmose au sein du groupe ; c’est un réel plaisir de venir s’entrainer tous les jours. C’est d’autant plus encourageant que les résultats ne sont pas encore totalement au rendez-vous, en raison notamment du calendrier difficile auquel nous avons été confrontés, avec quatre déplacements en sept journées. Je pense que nous pourrons véritablement dresser un premier bilan au soir de la 9ème journée, après le déplacement à La Rochelle et la réception de Bayonne, deux concurrents directs. Mais quoi qu’il en soit, on sent un groupe qui a a envie de réaliser de belles choses. C’est très positif. »
L’effectif compte des joueurs très expérimentés et reconnus au niveau international. On pense notamment à Georges Smith ou Ricky Januarie. Que vous-apportent-ils au quotidien ?
« C’est vrai que l’on a un champion du monde, un All Black ou un Georges (Smith NDLR) qui compte 100 sélections avec les Wallabies, c’est incroyable. On a tendance à l’oublier parfois mais Lionel Nallet a été le capitaine de l’équipe de France pendant plusieurs années aussi. Aux entrainements, tu sens de suite que les mecs sortent du lot. Ils sont impressionnants et constituent de réels exemples. Et malgré leur CV, ils sont vraiment à l’écoute, distillent des conseils, et participent à la vie de groupe. Il est évident que tu ne peux que progresser au contact de ces joueurs-là. »
Pour en revenir à votre situation personnelle, vous avez été plus titularisé en 6 journées (3 titularisations) que sur l’ensemble de la saison dernière avec Castres. Quelle sensation cela procure-t-il de retrouver une place de choix au sein d’un effectif ?
« C’est vraiment agréable, je suis satisfait. Tu sais, on ne va pas se plaindre. Nous sommes rugbymen, aller s’entrainer est loin d’être un calvaire. Mais regarder le week-end les copains à la télé, c’est difficile, parce que l’on travaille dur pour disputer ces grandes rencontres. Ici, à Lyon, je me sens vraiment considéré, par le staff, les coéquipiers… Cela permet d’atténuer la frustration de la saison dernière ! J’espère que la saison sera belle et que l’on maintiendra l’équipe en Top 14. »
