Toulon : Missoup sort de son silence

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Posté par redac le 25 octobre 2011
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D.R.

Olivier Missoup a été condamné à trois mois d’interdiction de stade suite à sa bagarre avec Remy Martin lors de la réception d’après-match entre Montpellier et Toulon.

Muet depuis le début de l’affaire, Olivier Missoup a décidé de parler. Il s’est exprimé sur le10sport.com. Extraits. 

 

« La vérité, c’est qu’il y a eu une altercation à la fin de la réception. Mais ce n’était pas prémédité. La preuve, je suis arrivé à la réception avec ma casquette, mes lunettes de vue et mon sac. Je n’avais donc aucune rancune envers lui. Je suis sorti du vestiaire le dernier et je me suis dirigé vers la réception. J’y suis resté entre 30 et 40 minutes. Il était là également. Il est passé à côté de moi, mais nous ne nous sommes pas parlés, ni regardés. Il s’est assis à trois mètres de moi. C’est lorsque je me suis dirigé vers la sortie pour rejoindre le bus de mon équipe que je lui ai parlé. Je lui ai lancé : « Tu t’es laissé pousser une paire de couilles. » C’était maladroit, mais pas méchant de ma part. »
 
« Je le connais, on a passé un an au Stade Français ensemble et nous avions de bons rapports. Il n’y avait aucune agressivité dans mes propos. J’étais tranquille. Mathieu Bastareaud, qui était à côté, en a même rigolé et a poursuivi sa discussion avec Steffon Armitage, comme il l’a précisé à la police. Il m’a répondu « Casse-toi, t’es qu’une merde ! T’as douze ans. » Puis quand j’ai posé ma main dans son dos pour passer, il m’a mis un coup de coude. Et c’est là que j’ai répliqué avec un coup de poing. Et en aucun cas je ne lui ai donné de coup de pied quand il était au sol. Je l’ai juste poussé avec mes pieds. La bagarre n’a duré que 15 secondes. Et plusieurs membres du staff de Montpellier, dont Fabien Galthié, sont venus demander ce qui c’était passé. C’est bien la preuve qu’ils n’avaient rien vu. Et pourtant Fabien Galthié m’a tout de suite dit : « On va porter plainte, ça va aller loin ». J’ai simplement répondu à son coup. »
 
« Je vais faire appel. Moi, depuis le début de l’affaire, je suis resté muet. Eux, ils n’ont pas arrêté de parler dans la presse. Ils ont tout fait pour me faire passer pour un voyou. L’affaire a été traitée comme une affaire de meurtre alors que j’ai simplement répondu à une première agression physique. Je le répète, il n’y a pas eu d’agression de ma part, juste une réaction. Si je parle aujourd’hui, c’est pour casser cette image et rétablir une certaine vérité. Aucun de ses témoins n’a donné la même version. On n’a jamais condamné quelqu’un avec un dossier comme ça. Il y a trop de zones d’ombre, que ce soit pour le grand public ou pour le juge. »