Top 5 : On a aimé ce week-end…

Wilkinson5 14
Posté par redac le 29 avril 2013
Wilkinson5 14
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D.R.

Comme chaque semaine, Rugby-Transferts vous dévoile ses coups de coeur du week-end ovale. En ce week-end du 28 Avril, on a aimé… 

1. La hargne clermontoise

Cela fait plusieurs années maintenant que les Jaunards se battent pour approcher un peu plus cette fameuse Coupe d’Europe. Mais ça y est, c’est fait. En venant à bout d’une équipe du Munster sans ressources et étouffée défensivement, les Clermontois ont prouvé une fois de plus qu’ils méritaient leur place actuelle sur les sommets européens de par leur élégance, leur savoir-faire et surtout leurs vertus collectives. Malgré une révolte désespérée dans le dernier quart d’heure marquée notamment par un essai de Hurley lui même orchestré par une passe au pied millimétrée de Ronan O’Gara, les Irlandais n’ont pas pu percer la muraille jaune et bleu maître de ses nerfs tout au long de la rencontre. Après avoir échoué aux portes de la finale la saison passée face au Leinster, les protégés de Vern Cotter ont aujourd’hui le droit de rêver d’un titre européen.

2. Le retour flamboyant de Wilkinson (photo) à Twickenham

Entouré d’une formation remarquable à l’impact et dans les duels, le maître à jouer toulonnais a encore une fois livré une prestation impressionnante ce week-end. De retour dans son antre où il avait l’habitude d’enquiller les points dans sa tendre jeunesse, « Wilko » a brillé de mille feux, de par son jeu au pied, ponctué par un drop stratosphérique à six minutes du coup de sifflet final, mais aussi en récitant régulièrement une leçon d’alternance dans la conduite du jeu varois. A bientôt 33 ans, le métronome anglais n’a rien à envier au jeune Farrell, dépassé par le flegme et l’expérience de son maître. Un an après une défaite au goût amer la saison dernière en finale du Challenge Européen, Sir Jonny vient d’offrir aux Toulonnais, sur un plateau en or massif, la première finale de Hcup de leur histoire.

3. La résurrection du Stade Français

Auteurs d’une saison en demi-teinte, les Parisiens sont revenus de très loin vendredi soir. Dirigés par un Jerôme Porical étincelant et d’un réalisme rare, les hommes d’Auradou et Laussucq ont su maîtriser à la perfection la fougue stérile des Catalans. Au rendez-vous en mêlée ainsi que tranchant et inspiré offensivement, Paris a su faire douter une équipe de Perpignan assommée par une indiscipline récurrente. Même si ce fut surtout une affaire de coups de pieds, le Stade Français a livré une prestation majuscule et s’offre le droit de disputer une finale européenne face à l’ogre du Leinster, déjà annoncé comme grand favori.

4. L’entame tonitruante des Brivistes

Un an après sa rétrogradation en Pro D2, le club Briviste s’est vite refait la cerise et a officiellement arraché un ticket précieux pour les demi-finales. Supérieur dans tous les compartiments du jeu, les Correziens ont su faire douter une formation Rochelaise peu conquérante et trop indisciplinée. En effet, en affichant un retard de 17 points au compteur après seulement dix minutes de jeu, les hommes de Ribeyrolles et Collazo accusaient le coup et ne pouvaient plus diminuer cet écart aux allures insurmontables. Avec, en plus, à la bagette un Julien Caminati des beaux jours, les Brivistes ont récité leurs gammes avec une maîtrise et une sérénité exemplaire. De quoi se rassurer à quelques semaines des phases finales. Maintenant reste à préparer un ultime match décisif pour gagner le droit de jouer une demi-finale à la maison.

5. Le festival d’Oyonnax

Même si l’affaire était déjà pliée depuis un moment, Oyonnax a enfoncé un peu plus le clou ce week-end en dominant de la tête aux pieds un club de Béziers bien tristounet. Alors que la fête a bien failli être gachée par la présence étonnante de la neige, les protégés de Christophe Urios ont développé un système de jeu plus qu’alléchant lors de cette rencontre en inscrivant la bagatelle de cinq essais face à des jeunes Biterrois qui n’ont pas démérité. Dans un stade Charles-Mathon en liesse, les rouges et noirs ont pu fêter de la plus belle des manières leur accession dans l’élite après une saison notamment marquée par la maitrise et la bravoure.

Adrien Manavella