Jamal Fakir ne jouera donc pas à Castres. Un revirement de situation qui créé quelques tensions au sein du club. Labit et Swiadek ne semblent pas sur la même longueur d’onde. « Le joueur s’est impatienté, je le comprends, a avoué Laurent Labit dans l‘Equipe. Pour moi qui suis Jamal depuis deux ou trois ans, c’est une grosse déception. Oui, je suis énervé car on ne nous fait pas confiance. La partie négociation n’a pas été à la hauteur de ce que voulait le sportif. » De son côté, le président Jean-Philippe Swiadek a préféré prendre ce revirement avec plus de recul. « L’affaire Fakir est anodine. C’est seulement une négociation qui n’aboutit pas, comme il y en a chaque jour. On oublie souvent qu’il lui restait deux ans de contrat aux Dragons. Au CO, on est les dindons de la farce ; c’est ainsi que je l’analyse. Après… que quelqu’un ait eu intérêt à “forcer” cette information. Moi, je n’ai jamais annoncé sa venue. On n’avait aucun a priori contre Fakir, mais on ne va pas baisser le pantalon chaque fois que les conditions évoluent et ne nous conviennent pas. »