D.R.
Arrivé jeudi en France, le futur demi d’ouverture du Racing Juan Martin Hernandez se livre dans une interview accordée au journal L’équipe.
Tout d’abord, il explique son choix de rejoindre le club francilien. « Le Racing m’avait contacté avant que je rejoigne les Sharks de Durban. Mais je voulais vivre cette aventure en Afrique du Sud, c’était un rêve que j’avais fait très jeune. Alors j’ai dit merci et attendez moi. Le Racing a insisté. C’est un club très sérieux, tout ce dont j’ai toujours eu besoin. »
« Le Racing veut redevenir ce qu’il a été »
Malgré des contacts avec des clubs anglais ou australiens, El Mago a opté pour les couleurs bleu ciel et blanche, qui lui rappelle le maillot argentin, pour aider le club a renouer avec son prestigieux passé. « Quand l’équipe était en Pro D2, je suis venu plusieurs fois à Colombes, à l’époque pour supporter Augustin Pichot. Le Racing veut redevenir ce qu’il a été. Cette ambition, c’est mon grand challenge. Je suis fier de faire partie de cette histoire ».
De plus, l’ouvreur argentin revient dans une ville qu’il connait bien, de part ses six années passées au Stade Français. « Je vais retrouver tous mes amis de Paris. Je suis resté en contact avec beaucoup de joueurs de mon ancien club. J’entretiens les meilleures relations avec le Stade Français, même si mon départ, pour moi, fut une surprise. Mais maintenant, c’est une autre histoire ».
« Je préfère jouer demi d’ouverture »
Après une année quasi-blanche suite à une grave blessure au dos, Hernandez a déjà repris la course, et devrait être opérationnel pour septembre pour une saison qui s’annonce passionnante pour le Racing, avec notamment la Heineken Cup. A quel poste évoluera t’il? « Bien sûr, je préfère jouer demi d’ouverture mais je me conformerais aux besoins de l’équipe et aux choix de l’entraîneur. Permuter au cours de match, passer du 10 au 15 et inversement, je l’ai déjà fait au Stade Français et j’ai trouvé ça un peu bizarre. L’ouvreur, c’est le mec qui conduit l’équipe. Quand je me retrouvais seul, derrière, j’étais gêné. Mais bon, on verra comment ça se passe ».