D.R.
Interviewé par Sport24, Clément Baïocco a raconté son arrivée à Bayonne, après de nombreux rebondissements et de vraies-fausses arrivées à Toulon et au Stade Français.
D’abord, il a tenté de prolonger l’aventure parisienne « J’étais parti sur le défi d’un contrat de deux ans, mais je leur ai dit qu’avec mon opération, je préférai avoir un contrat d’un an plus un autre en cas de bonnes performances. Comme ça, si cela se passait bien cette saison, on négociait à la fin de l’année. (…)En fait, quand je suis retourné les voir pour négocier comme prévu, ils n’ont pas voulu modifier mon contrat. C’était un refus catégorique de leur part. » Il s’est alors mis à la recherche d’un nouveau club, et a signé un contrat de deux ans avec Toulon. Un transfert qui ne se fera pas à cause de l’arrivée, deux semaines plus tard, du néo-zélandais Carl Hayman, considéré comme un des meilleur droitier du monde. De ce fait, le RCT aurait compté quatre piliers droits de niveau Top 14 (Kubriashvili, Wihongi, Hayman et donc Baïocco). « Pour moi c’était clairement une trahison. Avec autant de joueurs à mon poste au RCT, alors que j’avais goûté à l’équipe de France durant le Tournoi, j’étais vraiment obligé de me rétracter. Parce que si on recrute un joueur de la trempe de Carl Hayman, ce n’est pas pour le faire jouer sur le banc et je ne me voyais pas disputer une rencontre sur deux l’an prochain. Je ne voulais pas ça. » Le Stade Français est entré alors dans la danse. « Mais là aussi, la situation est spéciale car j’ai eu un contrat sur papier, sans rencontrer personne au club. (…) Ce n’est pas très classe, mais ils devaient sans doute s’occuper d’autres choses. Face à une telle démarche, je n’étais pas rassuré et après Bayonne est arrivé. » Enfin, tout s’est déroulé sans accroc, et Clément Baïocco paraphe un contrat un engagement pour deux saisons. « J’ai vraiment à cœur de prouver que le club ne mérite pas le bas de tableau. »