Benoît Baby, le nouveau visage audacieux du rugby à 7 français

Benoît Baby
Posté par Bruno Ibanez le 29 novembre 2024

Enfilant le maillot d’entraîneur de l’équipe de France de rugby à 7 à peine deux mois après sa nomination, Benoît Baby se jette dans le grand bain lors du tournoi de Dubaï.

Ancien trois-quarts centre international, celui qui va désormais endosser plusieurs casquettes – entraineur, sélectionneur et manager – a la lourde tâche de reprendre les rênes d’une équipe auréolée de son titre de championne olympique.

Une transition respectueuse de l’héritage

Malgré l’enthousiasme et la fierté, Baby insiste sur le fait que les succès précédents ne portent pas sa signature :

« Je suis très fier que la France ait gagné les Jeux olympiques, mais ce n’est pas mon projet, c’est le projet de Jérôme (Daret) »

Benoît Baby

Clame-t-il. C’est avec humilité et respect pour le travail accompli par son prédécesseur, Jérôme Daret, récemment élu meilleur entraîneur du monde, que Baby envisage l’avenir. Sa vision ?

Perpétuer l’esprit d’équipe tout en amenant ses propres idées pour assurer la pérennité du rugby français à 7.

Un mélange de continuité et d’innovation

Dans une conférence de presse récente, Benoît Baby a exprimé sa stratégie claire. Il souhaite faire évoluer le système et le projet pour rester compétitif :

« L’objectif, c’est de maîtriser ce qui a fonctionné tout en continuant à l’améliorer. »

Benoît Baby

C’est l’équilibre délicat entre l’assimilation des précédentes stratégies victorieuses et le besoin d’innover qui guidera ses pas.

Un regard neuf sur le management et la sélection

Bien qu’il soit le nouvel homme à la barre, Benoît Baby s’immerge progressivement dans les eaux du rugby à 7, affirmant vouloir absorber l’état d’esprit des joueurs et leur façon unique de préparer et de jouer les matchs.

Le nouvel entraineur met un point d’honneur à établir une connexion avec son équipe, insistant sur l’importance d’apporter un vent de fraîcheur sans bouleverser l’essence de l’équipe.

Un début synonyme de défis

L’ancien joueur de Toulouse, Clermont et Biarritz a déjà marqué son entrée à la tête de l’équipe avec ses mots et ses idées. Ce tournoi de Dubaï sera son baptême du feu, où il devra naviguer entre la pression du haut niveau et la nécessité de mettre sa propre empreinte sur l’équipe.

C’est dans cette dynamique que Baby espère non seulement honorer l’héritage des champions olympiques, mais aussi imprimer sa marque pour les victoires futures.

 

Photo : Icon Sport