Ce jeudi 21 novembre, le monde du rugby a été secoué par la condamnation du joueur fidjien de l’US Dax, Ratu Nacika, à un an de prison avec sursis pour « agressions sexuelles, violences et dégradation ou détérioration d’un bien en état d’ivresse manifeste« .
La nuit du 2 au 3 novembre, après la victoire contre Nice, Nacika et son coéquipier Jope Naseara ont semé le trouble lors d’une tournée des bars à Dax.
Les faits : une soirée qui dérape
Tout débute dans le bar Txupinazo, où Nacika est accusé d’avoir agressé sexuellement une employée.
La soirée s’est ensuite enchaînée avec une série d’actes répréhensibles qui ont culminé avec une nouvelle agression sur une serveuse dans un autre établissement, qui s’est retrouvée harcelée sexuellement.
Quatre personnes se sont portées partie civile, incluant le gérant d’un bar et un client – tous deux victimes de violences.
La défense : « je ne me souviens de rien »
Face au tribunal, Ratu Nacika, accompagné de son manager Jeff Dubois, n’a pu que confesser une amnésie due à l’alcool, laissant planer un sentiment de regret palpable :
« je ne me souviens de rien, je suis désolé »
Ratu Nacika
Cette affirmation n’a toutefois pas éclipsé l’ampleur de ses actes ni la sentence prononcée à son égard.
L’US Dax et la réaction du club
L’US Dax, pour sa part, n’a pas encore communiqué sur d’éventuelles sanctions internes suivant le verdict.
Une procédure disciplinaire a été amorcée et son issue dépendra de la gravité reconnue des faits ainsi que de l’attitude du joueur face à ces accusations.
Naseara, lui, attend son jugement pour le 25 mai prochain.
Un rappel à l’ordre sur et hors du terrain
Cet événement souligne l’importance de la conduite des sportifs, tant sur le terrain que dans leur vie personnelle.
Dans un milieu où les méfaits peuvent rapidement ternir l’image de respect et de discipline associée au rugby, l’affaire Ratu Nacika mène à une réflexion profonde sur les responsabilités des athlètes en tant que modèles pour les fans et les jeunes joueurs.
Photo : Icon Sport