Samedi dernier, Georges-Henri Colombe, le pilier droit français, a démontré ce que c’est que de jouer avec le cœur. Entré en jeu pour remplacer un coéquipier blessé pendant le choc face à la Nouvelle-Zélande, Colombe a avoué après-match avoir été aux prises avec une gastro-entérite sévère survenue le vendredi précédant la rencontre.
Un défi physique et mental
Après avoir passé une bonne partie de son temps hors du terrain à gérer les effets de la maladie, le Rochelais s’est vu contraint de jouer presque toute la rencontre, ajoutant à la pression d’un match déjà très intense contre les All Blacks.
« J’avais mal au bide et je savais que ça allait être long et dur, »
Georges-Henri Colombe
A-t-il confié, témoignant de la bataille mentale qu’il a dû mener pour rester performant sur le terrain.
Un effort qui paie
Malgré ses douleurs, Georges-Henri Colombe a joué un rôle clé dans la victoire française, réussissant à garder le cap face à son adversaire direct. L’image de lui immobilisant Will Jordan dans les dernières minutes restera comme un symbole de sa résilience tout au long de cette rencontre mythique qui s’est soldée par un succès de prestige pour les Bleus (30-29).
La pression pour la suite
Le pilier droit a évoqué les moments difficiles après le match.
« Mon corps m’a rappelé à l’ordre, la fin du match en quelque sorte »
Georges-Henri Colombe
Avec la blessure de Tevita Tatafu, son coéquipier chez les Maritimes, Uini Atonio, aura besoin de son soutien dans les prochaines échéances, poussant Colombe à une guérison rapide pour être prêt.
L’exploit de Georges-Henri Colombe est une inspiration, prouvant qu’avec du courage et de la volonté, les obstacles font partie intégrante du succès.
Photo : Icon Sport