Sione Tuipulotu, le nouveau visage du leadership écossais pour les Tests de novembre

Ecosse
Posté par K. D. le 24 octobre 2024

C’est une promotion qui a surpris mais aussi flatté Sione Tuipulotu. Le joueur d’origine australienne, évoluant au centre pour les Glasgow Warriors, a été nommé capitaine de l’équipe nationale écossaise pour les tests de novembre 2024, prenant la relève de Rory Darge et Finn Russell.

Ce fut l’annonce principale relayée par la fédération écossaise lors d’une conférence de presse le 23 octobre.

Une ascension fulgurante pour Tuipulotu

Tuipulotu exprime à juste titre sa fierté :

« Je ne m’y attendais vraiment pas, mais je me sens prêt à assumer ce rôle ».

Sione Tuipulotu

Né à Melbourne, le joueur de 27 ans, déjà à l’aise dans un rôle de leader à Glasgow, s’était également illustré comme capitaine face au Chili quelques mois plus tôt.

Sa capacité à galvaniser l’équipe autour de sa personne avait convaincu Townsend de son potentiel.

L’Écosse, qui accueillera les Fidji, l’Afrique du Sud, le Portugal et l’Australie à Murrayfield en novembre, sera pilotée par un groupe de 45 joueurs.

Parmi eux, on trouve Mosese, le petit frère de Sione, qui pourrait vivre ses premiers instants sous le maillot national, aux côtés d’autres nouveaux venus comme Alex Samuel, Tom Jordan, Ben Muncaster et Freddy Douglas.

Une équipe à la recherche de constance

Le XV du Chardon semble régénérer un collectif autour d’un noyau expérimenté. Townsend compte sur Kinghorn pour sa polyvalence à l’arrière, tandis que les ailes pourraient voir le retour de Darcy Graham, absent depuis la Coupe du monde 2023.

Avec ce mélange d’expérience et de sang neuf, Sione Tuipulotu a la lourde tâche de mener cette équipe vers des succès qui feraient de novembre un mois mémorable pour le rugby écossais.

La désignation de Tuipulotu comme capitaine est bien plus qu’un choix tactique, c’est un signe de confiance envers un joueur capable de s’adapter et de prospérer sous la pression.

Cette décision pourrait bien être le catalyseur dont l’Écosse a besoin pour asseoir sa marque sur la scène internationale.

 

Photo: Icon Sport