Top 14 : Apisai Naqalevu, sanctionné pour plaquage dangereux, l’USAP en difficulté

Apisai Naqalevu
Posté par Bruno Ibanez le 24 octobre 2024

Dans un contexte chargé d’émotions et de préoccupations sur la sécurité des joueurs, la commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby (LNR) a tranché : Apisai Naqalevu, le trois-quarts centre fidjien de Perpignan, a été suspendu six semaines à la suite d’un plaquage d’une extrême dangerosité sur Nicolas Depoortere de l’Union Bordeaux-Bègles lors d’une rencontre de Top 14 le 12 octobre dernier.

Une sanction qui sonne comme un avertissement

L’indignation était de mise après l’événement tragique où le Bordelo-Béglais a subi une fracture du plancher orbital suite à un choc tête contre tête provoqué par Naqalevu.

« Tout le monde a vu les images, c’est un attentat ! » s’est exclamé le père de Depoortere sur France Bleu Gironde, soulignant la gravité du geste et le non-respect flagrant du fair-play.

Une lueur d’espoir malgré la suspension

L’espoir demeure pour Naqalevu de voir sa peine réduite à cinq semaines s’il parvient à compléter avec succès le programme ‘Head Process Contact’, axé sur la conscientisation des risques liés aux chocs à la tête.

Dans le meilleur des cas, le joueur pourrait être de retour pour un match de Challenge Cup le 8 décembre.

La réaction de l’USAP et implications pour l’équipe

Pour l’USAP, cette suspension représente un véritable coup de massue. Le club devra naviguer sans l’une de ses pièces maîtresses en plein milieu de saison, une situation qui risque de bouleverser son organisation et ses plans tactiques.

Une polémique autour de la sécurité dans le rugby

L’incident a relancé le débat sur la sécurité dans le rugby et la nécessité de protéger les joueurs. La réaction vive du père de Depoortere reflète une exaspération partagée par beaucoup, mettant en lumière l’enjeu de l’intégrité physique dans un sport où la frontière entre engagement et danger reste mince.

Un moment de réflexion pour le rugby

La sanction infligée à Naqalevu dépasse ainsi le cadre disciplinaire pour devenir un symbole du combat du rugby face à la violence inutile sur le terrain.

L’USAP, tout en gérant l’absence de son joueur, pourrait également voir dans cette épreuve un moment de réflexion et d’apprentissage pour l’ensemble de son effectif.

 

Photo : Icon Sport