Selon de récents rapports, la Nouvelle-Zélande se montre furieuse suite à l’annonce de la France concernant sa tournée de 2025 chez les All Blacks. Une nouvelle convention FFR-LNR prévoit effectivement que les joueurs dits « premium » seront dispensés des tournées d’été.
Cette stratégie, bien que pensée pour une gestion optimisée des capacités physiques et mentales des joueurs premium, a attiré les foudres de la Fédération néo-zélandaise (NZRU) alarmée par l’impact potentiel sur l’attrait et la commercialisation de la série de matchs.
Un contexte de préservation des joueurs versus les attentes commerciales
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus, est ferme sur sa ligne de conduite: préserver ses joueurs majeurs pour des échéances telles que la Coupe du monde 2027.
Des dispositions similaires ont déjà été prises par le passé, notamment lors de tournées en Australie et au Japon, légitimant encore plus cette décision.
Cependant, cela est perçu comme un manque de respect par la NZRU, qui juge cette initiative dévalorisante pour l’événement sportif à venir.
Des précédents qui pèsent dans la balance
Il est à noter que le XV de France a déjà affronté la Nouvelle-Zélande sans ses figures de proue en 2007 avec pour résultat des défaites conséquentes.
Alors que les Bleus se sont imposés les deux dernières fois face aux All Blacks, la perspective d’une équipe sans ses étoiles en terres néo-zélandaises ravive les souvenirs d’un passé moins glorieux, ravivant ainsi la tension entre les deux nations rugbystiques.
Répercussions et perspectives d’avenir
Si certains fans et commentateurs comprennent le besoin de protéger les joueurs, d’autres expriment leur frustration face à des tournées potentiellement dénuées d’enjeu.
Cela pourrait-il inciter les autres nations de l’hémisphère sud à réagir en conséquence et à bouder la France en retour ? Les futurs matches pourraient révéler la réponse à cette question.
La polémique soulève un débat plus large sur la cohabitation parfois difficile entre les exigences physiques du rugby de haut niveau et les impératifs commerciaux.
Il est clair que le bien-être des joueurs doit être une priorité, mais jusqu’à quel point au détriment de l’esprit de compétition et des intérêts des fans ? Seule l’évolution future des relations entre les fédérations internationales pourra apporter une réponse définitive à cette question brûlante.
Photo : Johnny Fidelin/Icon Sport