À l’approche de la Coupe du monde en Angleterre prévue pour 2025, l’équipe de France féminine de rugby se confronte à un défi de taille sur le sol nord-américain.
Depuis maintenant 10 jours, les Bleues affûtent leurs crampons pour une série de trois test-matches cruciaux dans le cadre du Women XV Rugby, une compétition internationale qui promet d’intensifier le niveau du rugby féminin mondial.
Le premier choc a été donné ce dimanche soir à Vancouver contre l’équipe du Canada, une nation de taille puisqu’elle occupe la troisième place au classement mondial.
La sélection française, qui a eu un démarrage difficile contre l’Angleterre en septembre avec une défaite (38-19), entre dans l’arène contre une équipe canadienne en pleine ascension, ayant remporté 5 de ses 6 derniers matchs.
Des Bleues en Quête de Revanche
L’enjeu est de taille pour des Françaises qui cherchent à prouver leur valeur.
« On s’attend à un match assez semblable à celui contre l’Angleterre, »
David Ortiz
Analyse David Ortiz, co-sélectionneur-entraineur des Bleues. L’adversaire est redoutable et dans une « dynamique ultra-positive » selon ses mots.
L’esprit de revanche est palpable, notamment pour Chloé Jacquet, qui fut avec les septistes lors de l’épreuve olympique, et pour Sérpahine Okemba, élue meilleure internationale française de l’année, prête à faire ses preuves au sein du XV.
Deux Capitaines pour Mener le Navire
Innovation tactique pour cette tournée, le XV de France féminin sera conduit par deux co-capitaines : Manae Feleu et Marine Ménager. Choix stratégique fort, qui témoigne d’une nécessité de renforcement du leadership au sein de l’équipe.
Ces deux joueuses, ayant une complicité tant sur qu’en dehors du terrain, apportent une complémentarité précieuse pour affronter les défis à venir.
Adaptation et Réajustements
Trois semaines après leur démêlé avec l’Angleterre, les Bleues voient un tiers de leur XV de départ modifié. Des changements stratégiques qui pourraient se révéler déterminants pour inverser la tendance de leurs récentes performances.
Mélissande Llorens et Pauline Bourdon Sansus font partie des joueuses qui intègrent cette nouvelle composition, promettant un renouveau tactique sur le terrain.
Les Bleues s’engagent donc dans une série de rencontres qui s’annonce décisive pour leur préparation à la prochaine mondiale.
Elles ont d’ores et déjà le regard tourné vers l’Angleterre en 2025, mais avant cela, elles devront démontrer leur cohésion et leur force de caractère face au Canada, puis aux États-Unis le 5 octobre, et enfin contre la Nouvelle-Zélande, championne du monde en titre, le 13 octobre.
La route vers la Coupe du monde est encore longue pour les Bleues, mais la tournée canadienne se révèle être un prélude crucial à leur ascension.
Veillant à toujours rester soudées, ces guerrières du gazon ne visent rien d’autre que la victoire, afin de revenir chez elles avec le sourire et la fierté du devoir accompli.