Depuis son recrutement éminent par le Stade Français, Louis Carbonel, la jeune pépite du rugby français, est sous les projecteurs, portant avec lui des espoirs de renouveau pour l’équipe parisienne. Mais après un début de saison en demi-teinte, les interrogations fusent : le talent précoce de Carbonel, révélé au monde lorsqu’il éclipsait Romain Ntamack chez les moins de 20 ans, se traduira-t-il enfin en un succès retentissant avec son nouveau club ?
Paris dans l’attente d’un meneur de jeu
Le Stade Français n’a pas vu émerger de demi d’ouverture dominant depuis les jours glorieux de David Skrela et Juan Martin Hernandez. Jules Plisson et Morne Steyn avaient apporté un souffle d’espoir avec le titre de 2015, mais aucun ne s’était imposé comme une figure incontournable de la ligne d’attaque parisienne..
Depuis, les Sanchez, Segonds et Henry ont été de bons joueurs, mais sans jamais susciter un engouement unanime, laissant le club dans un perpétuel état de recherche.
Une carrière jusqu’ici inaboutie
Carbonel était donc vu comme la pièce manquante à ce puzzle capricieux. Avec des attentes axées notamment sur ses compétences de buteur, Hans-Peter Wild, propriétaire du club, espérait une réussite avoisinant les 80 %. Toutefois, après trois matchs seulement, le verdict est mitigé.
Son manque de précision face aux poteaux lors de la confrontation contre son ancien club, le MHR, ponctué par trois échecs et un remplacement à la mi-temps, soulève des doutes quant à sa capacité à devenir le meneur tant attendu.
Pour l’instant, les performances de Carbonel au Stade Français s’apparentent davantage à un cheminement semé d’obstacles qu’à une ascension triomphale. Si les signaux d’alerte ne sont pas encore au rouge, la patience des supporters et des dirigeants a ses limites.
Le jeune ouvreur doit saisir cette opportunité pour affirmer son jeu et justifier les espoirs placés en lui. Cela reste à voir si Louis Carbonel embrassera enfin un rôle majeur au sein de la formation parisienne ou si son étoile, toujours en quête de son firmament, continuera à fluctuer sous la pression des grandes attentes.
Seul le temps et les prochains matchs diront si le bonheur tant espéré par tous, le sien comme celui des supporters, est juste à l’horizon ou s’il restera une promesse en suspens.
Photo : Icon Sport