Entre méprise et reconnaissance, Djibril Camara, ancien ailier du Stade français, se confie sur la fausse image que le monde du rugby a pu avoir de lui.
Il dévoile, les tumultes de sa vie personnelle et professionnelle qui ont façonné cette réputation erronée, ses démêlés avec les contrôles antidopages, ainsi que son nouveau projet de reconversion depuis sa retraite sportive en 2021.
Un caractère incompris
« Je suis obligé de prouver que je ne suis pas une merde »
Djibril Camara
A avoué ouvertement Djibril Camara lors de son entretien.
L’ex-international français revient sur les préjugés le décrivant comme un caractère difficile et insiste sur le contraste saisissant entre ce que le public perçoit et la réalité de son tempérament.
Ce malentendu, il l’accepte sans amertume, conscient que « les gens ne connaissent pas ma vie » et les obstacles qu’il a dû franchir.
Une carrière émaillée de controverses
Des moments marquants ? La suspension pour trois « no-show » dans le cadre des contrôles anti-dopage en est un.
Mais Camara explique que les causes de ce malentendu étaient bien différentes du dopage ; un premier incident dû à un retard d’envoi de documents, et le dernier à une absence chez lui lors du contrôle.
Puis il y a cet épisode mal interprété de passeport abimé qui l’aurait empêché de rejoindre le XV de France en tournée : en réalité, un divorce compliqué pesait sur son esprit et ses choix.
Vers une nouvelle aventure
Quant à sa reconversion, Camara l’aborde avec sérénité et ambition. Il travaille sur un projet visant à alléger le quotidien des sportifs professionnels pour qu’ils se concentrent pleinement sur leur discipline.
C’est une nouvelle étape dans sa vie que l’ancien joueur aborde avec la même énergie qu’il investissait sur le terrain.
Loin des clichés, Djibril Camara démontre que derrière chaque sportif se cache un être humain aux multiples facettes, et que les apparences médiatiques ne reflètent pas toujours la réalité.