Un vent de controverse souffle sur l’affaire Jegou – Auradou, impliquant deux joueurs de rugby français en Argentine. L’avocate de la plaignante, Natacha Romano, monte au créneau et dévoile des évolutions cruciales dans l’affaire.
L’avocate réclame la parole judiciaire pour d’autres joueurs du XV de France
Le drame s’est déroulé à Mendoza, où Oscar Jegou et Hugo Auradou, joueurs du Stade Rochelais et de la Section Paloise, sont assignés à résidence suite à des accusations de viol aggravé.
Mais le fil de l’investigation semble se déployer, avec des convocations attendues pour trois autres joueurs – Antoine Frisch, Giorgi Beria et Jean-Baptiste Gros – ayant participé à la tournée en Argentine et présents sur les lieux le soir des événements.
« Ils n’ont rien entendu ? »
Me Romano
Interroge, un brin dubitative, Me Romano, qui ne semble pas prête à accepter sans preuve un silence complice face à de présumés appels à l’aide.
Tandis que Jegou et Auradou témoigneront devant la justice argentine le 6 août, martelant la nature consentie de la relation, l’avocate agite le spectre d’une coordination illicite entre les accusés.
Une détention à domicile sous le feu des critiques
La colocation forcée sous surveillance policière, instaurée pour les deux hommes, attire également son lot de scrutin. Me Romano évoque l’étrange facilité avec laquelle cette détention a été accordée, insinuant un conflit d’intérêts potentiel entre la défense et le ministre de la Justice argentin.
Unifiant sa voix à celle des sceptiques, elle insiste : « Il y a une anomalie« , pointant la possibilité pour les deux accusés de synchroniser leurs versions des faits.
L’issue de l’affaire semble encore lointaine et ténébreuse, avec une audience de détention le 12 août qui pourrait redéfinir les termes de leur confinement.
L’avocat de la défense n’a pas pu être joint pour commentaire, mais l’attention est désormais portée sur les prochains éléments que cette affaire sulfureuse ne manquera pas de livrer.
Photo: Icon Sport