Le rugby français traverse actuellement une période de tumulte, exacerbée par les inculpations d’Oscar Jégou et Hugo Auradou pour des faits de violences sexuelles.
Le président de la Fédération française de rugby, Florian Grill, après avoir enduré la déroute du XV de France en Argentine, prend une fois de plus la parole pour exprimer avec gravité les nécessités d’évolutions attendues au sein du sport.
Une réaction sans détour face à la crise
Dans les colonnes de L’Équipe, Florian Grill adresse fermement les critiques reçues, notamment celles de Didier Codorniou. Il marque son engagement contre la culture du silence et met l’accent sur le combat contre les déviances qui gangrènent le milieu du rugby, comme la consommation de cocaïne et les actes de violence.
L’annonce d’un plan anti-violence en juin témoigne de cette prise de conscience et de la sévérité du diagnostic posé depuis longtemps par le président de la FFR sur la « réalité » douloureuse du rugby.
« Un avant et un après » nécessaire pour le rugby et la société
Grill souligne avec insistance la nécessité d’une rupture, d’une réforme profonde qui implique tant les instances du rugby que la société en général.
Cette crise révèle pour lui l’urgence de traiter les problématiques d’excès en tous genres, autant pour la cocaïne que pour l’alcool.
La rapidité des sanctions infligées à Melvyn Jaminet en cas d’écart discrédite la tolérance envers un mauvais comportement et témoigne de la fermeté nouvelle que veut incarner la FFR.
Quant à Jégou et Auradou, un retrait que Florian Grill qualifie d’attente d’une justice équitable en dit également long sur cette ère de responsabilisation qui s’annonce.
En conclusion, la fermeté et l’engagement de Florian Grill ne laissent aucun doute sur sa détermination à instaurer des mesures concrètes pour assainir l’environnement du rugby français et en tracer les lignes d’une future gouvernance plus éthique et respectueuse.
Un chantier ambitieux, à l’image de l’évolution souhaitée pour tout un sport et, par extension, une société.