Après un retrait remarqué de la présidence du Biarritz Olympique, Jean-Baptiste Aldigé fait son grand retour sur la scène du rugby professionnel français. Une nouvelle ère s’annonce pour le Stade Niçois, promu en Pro D2, avec Aldigé en meneur de jeu et la famille Gavé toujours partenaire financier.
Une alliance stratégique pour conquérir la Pro D2
Le projet de Jean-Baptiste Aldigé, désormais à la tête du Directoire du Stade Niçois, est clair : mettre en place une stratégie audacieuse pour s’implanter fermement en Pro D2. L’appui économique de la famille Gavé, déjà associée avec Aldigé au Biarritz Olympique, est un levier considérable pour l’ambition du club azuréen.
Régis Brandinelli, qui passe de l’opérationnel au conseil de surveillance, semble avoir joué un rôle pivot dans cette transition, préparant le terrain pour une ascension économique indéniable.
Un budget en hausse pour des ambitions grandissantes
L’impact économique de cette nouvelle gouvernance est tangible : le budget du Stade Niçois devrait connaître une hausse de 30%, passant de 6.5 millions à 8.5 millions d’euros. Ces moyens financiers renforcés promettent de hisser le club parmi les équipes les mieux dotées de la Pro D2.
Cela se traduit déjà sur le terrain avec des recrutements de poids, dont celui, de Jordan Taufua, étoile samoane du LOU Rugby et figure de proue du Top 14.
Nice, terre d’accueil et de développement
Le choix de Nice pour cette nouvelle aventure n’est pas anodin : c’est une terre d’opportunité que visent Jean-Baptiste Aldigé et la famille Gavé. En plus du potentiel économique de la 5e ville de France, l’annonce d’un nouvel équipement sportif par le maire Christian Estrosi conforte leur décision.
Un stade de 10 000 places émergera bientôt pour remplacer la modeste enceinte des Arboras, signal clair d’une volonté de grandir dans un espace professionnel adéquat.
Vers un avenir plein de promesses
Les enjeux sont de taille pour Aldigé et ses associés : s’ancrer fermement en Pro D2 en vue d’atteindre des sommets encore plus élevés. Si le passé n’a pas manqué de frictions, avec notamment la mésaventure biarrote liée au stade, l’heure est à l’optimisme et à la conquête.
Le Stade Niçois, armé d’un nouveau souffle financier et entrepreneurial, est lancé à pleine vitesse vers un futur qui s’annonce prometteur.
Photo: Pierre Costabadie/Icon Sport