Dans une récente intervention émouvante, le rugbyman Henry Chavancy s’est ouvert sur un aspect très personnel de sa vie, loin des terrains de rugby : la situation de son fils Côme, âgé de trois ans, et en attente d’une greffe de foie pour combattre le syndrome d’Alagille.
Une révélation qui touche le cœur et soulève des questions sur les enjeux du don d’organes.
Un courage à toute épreuve
D’ordinaire réservé sur sa vie privée, Henry Chavancy, le trois-quarts centre du Racing 92 et international français, a décidé de lever le voile sur le combat quotidien mené pour son fils.
Atteint d’une pathologie génétique grave, Côme souffre de jaunisse, de démangeaisons, et a besoin de multiples médicaments chaque jour.
Depuis les premiers mois de sa vie, Côme est sur une liste d’attente, une attente remplie d’espoir mais aussi de douleurs pour la famille.
L’attente poignante d’un don précieux
Le cas de Côme reflète une réalité plus vaste ; il fait partie des 272 enfants en France en attente d’une greffe vitale.
L’état de Côme, tout comme celui d’autres enfants en attente, se détériore, rendant la greffe de foie plus qu’une nécessité: une urgence.
Malgré le soutien d’une grande partie de la population française au don d’organes, seuls 47% communiquent leur consentement à leur famille. Un écart qui met des vies en balance.
La solidarité au cœur du sport
L’histoire poignante de Chavancy a un écho particulier dans la communauté du rugby et bien au-delà, rappelant les valeurs de solidarité et de soutien mutuel chères à ce sport.
La notoriété du joueur ajoute une visibilité nécessaire à la cause du don d’organe, incitant peut-être davantage à la discussion et à l’action.
La journée du don d’organes, un symbole d’espoir
La journée du don d’organes, soulignée récemment et évoquée dans la prise de parole de Chavancy, incarne plus qu’une date sur le calendrier.
Elle est un rappel de l’importance du dialogue familial sur le don d’organes. Pour des enfants comme Côme, et tant d’autres patients, cette conversation peut représenter la différence entre l’attente et la guérison, entre la souffrance et la joie de vivre.
Vers une prise de conscience collective
Le témoignage du rugbyman Henry Chavancy nous rappelle que derrière chaque joueur, derrière chaque short et chaque maillot, il y a des histoires humaines parfois marquées par la douleur mais aussi par l’espoir.
En partageant son histoire, Chavancy n’entraine pas seulement une vague d’empathie, mais encourage aussi un mouvement vers une prise de conscience et un soutien accru pour le don d’organes.
Une course contre la montre qui, espérons-le, verra Côme et d’autres enfants traverser victorieusement la ligne d’arrivée.
Photo: Icon Sport