À l’aube d’une demi-finale cruciale, Laurent Labit, directeur du rugby du Stade français, se confie sur la préparation de son équipe et leur état d’esprit avant d’affronter l’Union Bordeaux-Bègles sur leur territoire. Dans le contexte particulier de cette rencontre, samedi soir à Bordeaux, Labit rappelle qu’être l’invité surprise ne diminue en rien leurs ambitions.
Demi-finale à domicile : avantage ou pression supplémentaire ?
L’UBB joue à domicile pour ces phases finales, une situation déjà observée par le passé. C’est la grande question pour Bordeaux : profiter de l’avantage du terrain ou succomber sous la pression de l’enjeu devant son public.
L’invité surprise assumé
Malgré un changement de staff en début de saison et une compétition tumultueuse, Labit et son équipe ont fait de cette demi-finale un objectif réalisable. Le Stade français, cependant, ne voit pas ce match comme une finalité mais comme un marchepied vers des objectifs plus grands.
Le poids de l’histoire et la culture du club
Le passé du club a son rôle à jouer. La dernière demi-finale victorieuse ayant eu lieu à Bordeaux en 2015, Labit s’appuie sur cette référence historique pour galvaniser ses troupes.
Rory Kockott : l’expérience au service de l’équipe
Sorti de sa retraite pour prêter mainforte en tant que demi de mêlée, Kockott a vite trouvé sa place en apportant son état d’esprit combatif et cette croyance que le succès est à portée de main, une inspiration précieuse pour l’équipe.
Une confrontation stratégique complexe
Face à l’offensive de l’UBB, le Stade français doit présenter une défense solide et efficace. Cette dualité tactique sera au cœur du match, où chacun cherchera à exploiter les faiblesses de l’autre pour s’octroyer un chemin vers la finale.
Les absences notables chez l’adversaire : occasion ou mirage ?
La stratégie du Stade français ne doit pas être altérée par les absences chez l’UBB. La précaution reste de mise, et une entrée en jeu sous-estimant l’adversaire pourrait s’avérer fatale.
Dans cette demi-finale qui invoque à la fois le souvenir des victoires passées et la fraîche détermination pour l’avenir, Laurent Labit et son équipe s’avancent avec la ferme intention de démontrer que, peu importe la trajectoire de la saison, sur 80 minutes de jeu, le Stade français est prêt à défier toutes les attentes.
Photo: Hugo Pfeiffer/Icon Sport