À l’approche des demi-finales de Top 14, Matthis Lebel, ailier international du Stade Toulousain, nous livre un portrait intime et teinté d’humour de ses coéquipiers. Dans une interview décontractée, le talentueux joueur dresse le portrait de la ligne de 3/4 des Rouge et Noir, révélant surnoms et spectres de personnalités qui font l’âme du vestiaire.
« Le Martien », « La Bête de Muscu », « La Froideur Rugbystique »
Antoine Dupont, demi de mêlée et capitaine, est surnommé « Le Martien », un terme bien mérité au vue de ses prestations éblouissantes sur le terrain. Lebel souligne l’humilité et l’abnégation de Dupont malgré l’aura qui l’entoure, un leader apprécié autant sur qu’en dehors du terrain.
Paul Graou, avec son étiquette de “bête de muscu”, est loué pour son éthique de travail remarquable et son humour contagieux, tandis que Romain Ntamack, décrit comme la « froideur rugbystique », est admiré pour son approche implacable du jeu et sa chaleur humaine en privé.
Intégration et Impact Physique
La diversité culturelle de l’équipe enrichit le vestiaire. Pita Ahki, le centre, a d’abord semblé réservé suite à la barrière de la langue, mais s’est rapidement révélé un équipier plein d’humour et central au style de jeu de Toulouse. Santiago Chocobares, l’autre centre, a brillé par sa capacité à apprendre vite le français et par sa présence physique sur le terrain.
Jeunes Talents et Artistes
Matthis Lebel n’oublie pas les jeunes pousses comme Paul Costes, dont il vante le caractère et l’écoute, ni les qualités d’intégration et de leadership de Pierre-Louis Barassi.
Ange Capuozzo, décrit comme « un artiste sur et en dehors du terrain”, apporte de la magie dès qu’il dispose d’espace, tandis que Thomas Ramos est noté pour son caractère fort et son habilité à provoquer sainement ses adversaires.
« La Belle Découverte » et Lebel par Lebel
Blair Kinghorn, l’arrière, ne passe pas inaperçu avec sa facilité d’adaptation saluée par Lebel et son sens de l’humour réjouissant partagé pendant les célébrations de titres. En ce qui concerne Matthis Lebel, son autocritique positive reflète la personnalité d’un joueur conscient de sa chance, ouvert à la critique et déterminé.
Ces confessions de vestiaire dévoilent non seulement des individus talentueux, mais aussi la cohésion et la fraternité qui font la force des Toulousains. Matthis Lebel, par ses mots, souligne l’importance du travail acharné et la valeur des liens qui se forment entre les joueurs.
Alors que le Stade Toulousain se prépare pour une demi-finale intense, il est clair que l’équipe puise sa force autant de ses compétences individuelles que de sa dynamique de groupe. Un vestiaire uni, prêt à affronter La Rochelle, avec pour leitmotiv la victoire et l’esprit d’équipe.
Photo : Icon sport