Le rideau tombe sur la saison régulière du Top 14, laissant derrière lui un sillage de performances et de moments forts. Avant de se précipiter vers les phases finales, c’est l’heure du bilan de cette première course de fond.
Couilloud serial marqueur, Toulouse machine à essais
Dans une symphonie lyonnaise souvent discordante, Baptiste Couilloud, le capitaine du LOU, a inscrit son nom en lettres d’or avec ses 17 essais en 22 matchs. Un exploit notable, allant jusqu’à porter 65 % des réalisations de son équipe. Pépite de la saison, le Stade Toulousain clôture en chef de file avec ses 103 essais.
Mathis Castro-Ferreira, nouvelle étoile venue de la Ville Rose, se distingue avec un ratio remarque et une équité avec Lebel en tant que meilleur marqueur du club.
Stade Français sans concession, la digue rochelaise fait front
Porté par un Stade Français peu enclin à céder sa place dans le haut du tableau, et une défense du Stade Rochelais plus imperméable que jamais, la saison régulière a laissé entrevoir des forteresses inébranlables et des bastions défensifs dignes de ce nom.
La performance de ces équipes a posé les jalons d’un développement stratégique que l’on pourrait, sans doute, reconsidérer comme des prouesses.
Joe Simmonds se présente au Top 14, Segonds le pragmatique
Joe Simmonds, figure montante de la Section paloise, signe un début tonitruant en Top 14 comme meilleur réalisateur. L’efficacité de Joris Segonds souligne un Stade Français pragmatique, où la précision de l’ouvreur a insufflé une dynamique essentielle à l’équipe parisienne.
Ernest-Wallon imprenable, Charles-Mathon sombre
La saison a connu ses citadelles inébranlables, à l’image de l’Ernest-Wallon, invaincu, et ses contre-exemples comme le Charles-Mathon. Ces antithèses ont dessiné le paysage d’un championnat où les victoires à domicile continuent de dicter la tendance générale.
La loi des séries
La saison du Top 14 vibre également au rythme des séries victorieuses, comme celle de Toulouse, mais aussi des séquences plus sombres, telles que celles vécues par Montpellier et Oyonnax, démontrant une fois de plus que le rugby est un sport où la dynamique collective peut faire basculer les destinées.
Camille Lopez infatigable, les Bleus de passage
Camille Lopez, boussole de l’Aviron bayonnais, a incarné la constance, tandis que les obligations internationales ont éclipsé la présence des Bleus dans cette édition. Citons Couilloud et Chalureau, dont les apparitions marquantes ont sculpté une autre facette du championnat.
Le Top 14 offre une mosaïque de talents et de stratégies. Entre les rudes défenses et les envolées offensives, le bilan de cette saison régulière témoigne d’une richesse sportive symbolique, portant l’empreinte indélébile d’athlètes et de collectifs hors normes, armés et prêts pour les joutes finale.
Photo: Romain Biard/Icon Sport