Après la brillante victoire de Toulouse en Champions Cup, les joueurs de La Rochelle débarquent au Stadium avec une seule idée en tête : montrer leur vraie valeur et dynamiter la fête toulousaine. L’enjeu est de taille pour les Maritimes, qui jouent gros dans cette fin de saison serrée.
Un contexte sportif tendu
La saison de La Rochelle pourrait être résumée en un mot : frustrante. Les Rochelais peinent à convertir leurs matchs à l’extérieur et se trouvent à la croisée des chemins – troisième ou neuvième, leur destin est indécis. Lespiaucq, talonneur de la Rochelle, ne cache pas cette frustration :
« La saison est laborieuse parce que nous n’avons pas réussi à gagner à l’extérieur, la content est frustrant »
Quentin Lespiaucq-Brettes
Face à Toulouse, invaincu à domicile et sur une dynamique de victoire, c’est un énorme challenge qui attend La Rochelle.
Un Toulouse confiant après l’Europe, La Rochelle à l’affût
Certes, le Stade Toulousain tourne une page avec l’absence de certains cadres comme Dupont ou Ntamack pour ce match, cependant, la profondeur de leur banc est un atout indiscutable que La Rochelle devra déjouer. La rencontre s’annonce explosive, et ce n’est pas Will Skelton, deuxième ligne de La Rochelle, qui dira le contraire :
« Nous ne sommes pas une équipe de merde, nous sommes toujours une très bonne équipe. Nous devons montrer plus pour ce maillot, ce club et cette ville ».
Will Skelton
Les compositions qui annoncent le duel
Les Rochelais arrivent avec une formation sérieuse malgré les absents. Le XV de départ affiche un mélange de rugosité avec Skelton et Lespiaucq, et d’explosivité avec Dulin et Hastoy. Toulouse, de son côté, puise dans son vivier avec des joueurs frais et prêts à relever le défi.
Ramos mènera la danse en tant que capitaine, épaulé par des éléments comme Capuozzo et Cros. Un match à enjeu, où chaque formation cherchera à affirmer son jeu et ses ambitions.
Quelle issue pour ce choc Top 14 ?
Les minutes s’écouleront, les supporters retiendront leur souffle, et sur le pré, deux équipes se joueront un ballet intense où la victoire n’appartiendra qu’aux plus forts, aux plus rusés. Pour La Rochelle, battre Toulouse chez lui serait un exploit, un signal fort envoyé au reste du championnat.
L’heure est à la rébellion pour Lespiaucq et ses partenaires.
« On n’a jamais atteint 80 % de notre meilleur niveau cette saison et si on s’approche de ce pourcentage dimanche, nous ne serons pas loin de la victoire »
Quentin Lespiaucq-Brettes
Dimanche, le Stadium sera le théâtre où se jouera se combat sportif, le début potentiel d’une remontada historique ou la confirmation d’une hégémonie toulousaine.
Photo : Icon sport