Après une défaite en demi-finale face à Vannes (27-21), le demi de mêlée biterrois Samuel Marques ne cachait pas sa déception et sa frustration. Pourtant, au milieu de ce ressenti amer, il exprime une grande fierté pour le parcours de son équipe et l’énergie redynamisante transmise à toute une ville.
Déception et fierté : les émotions d’après-match
Dès les premières lignes de ses déclarations post-défaite, Marques traduit un mélange d’émotions : le chagrin d’une opportunité manquée et l’orgueil d’une bataille valeureusement menée. Il reconnaît ses propres erreurs, tout en soulignant la belligérance et la détermination de son camp:
« On a essayé de jouer au rugby, en déplaçant le ballon. Nous n’avons jamais douté de notre capacité à tenir le ballon »
Samuel Marques
Une ville et une équipe alignées dans l’effort
Marques ne manque pas l’occasion de témoigner de l’impact de la saison sur la perception du rugby à Béziers, déclarant :
« On a un peu réveillé cette ville de Béziers qui attendait ça. »
Samuel Marques
Il accuse réception de la vague positive issue de leurs prouesses et assure que cela donne des ailes au club pour la suite. Le demi de mêlée biterrois esquisse même un sourire en parlant de la jeunesse de l’équipe et son soi-disant « vieil âge », affirmant un avenir radieux pour l’AS Béhérite.
Se projeter après la déception : les vacances puis la reprise
Le joueur atteste aussi d’un besoin de repos après une année éprouvante, autant pour lui que pour ses coéquipiers, avant de penser à la reprise de la saison suivante, pleine de promesses et de défis à surmontrer ensemble.
Une saison marquante, au-delà des résultats
Personnellement, Samuel Marques relève une année dense d’exploits sportifs : entre la qualification et la participation à la Coupe du monde avec le Portugal, et son intégration réussie au sein du club de Béziers.
Il évoque avec une certaine nostalgie la connexion immédiate avec ses coéquipiers et l’accueil qu’il a reçu, renforçant la cohésion prononcée au sein du vestiaire biterrois.
La saison de rugby s’achève donc sur un parfum à la fois amer et empreint d’espoir. La ville de Béziers et son équipe de rugby ont noué un ruban d’union autour de performances qui, même sans titre, peuvent être qualifiées d’historiques. Une dynamique est lancée, et il incombe à Marques et ses coéquipiers de l’entretenir pour les défis à venir.
Photo :Hugo Pfeiffer/Icon Sport