Publié le 29/05/2024, Malik Hamadache, pilier expérimenté du SU Agen, traverse une période particulièrement difficile de sa carrière. Victime d’une sévère commotion cérébrale le 5 janvier lors d’une rencontre face à Valence-Romans, le joueur de 35 ans se retrouve aujourd’hui face à l’incertitude quant à la suite de sa carrière professionnelle.
Une convalescence inquiétante
Le natif d’Avignon, sous contrat avec le SUA jusqu’en 2025, ne cachait pas son scepticisme lors d’une intervention dans le média Petit Bleu. Les symptômes post-commotion se font tenaces : perte d’audition à l’oreille gauche et maux de tête récurrents jalonnent son quotidien.
« J’ai perdu de l’audition à l’oreille gauche, j’ai des maux de tête fréquemment. Je vois encore des neurologues pour essayer de soigner ces maux mais cela persiste encore, »
Malik Hamadache
Révélait le colosse agenais, laissant entrevoir une grande inquiétude sur sa capacité à rejouer.
L’avenir dans la balance
Avec seulement sept apparitions cette saison, son avenir sportif est une équation complexe.
« Il faudrait que je sois dans un état sans douleur pour pouvoir reprendre. Si cela continue, cela m’étonnerait que je puisse rejouer, »
Malik Hamadache
Confiait-il, ce qui fait peser une lourde hypothèque sur son retour aux affrontements de la Pro D2.
L’Agenais pourrait se retrouver contraint à une fin de carrière anticipée, et le SU Agen devra alors envisager un recrutement pour pallier cette potentielle absence de longue durée. Une situation que le monde du rugby observe avec compassion, connaissant l’engagement et la passion de Hamadache pour le ballon ovale.
Une affliction qui touche le rugby
Ce cas souligne une fois de plus les risques physiques inhérents au rugby, sport de contact par excellence, et relance le débat sur la prise en charge et la prévention des commotions cérébrales. Les répercussions d’une telle blessure vont bien au-delà du terrain et peuvent affecter durablement la vie des joueurs.
En attente de réponses
Les prochains mois seront déterminants pour Malik Hamadache. En attendant, les regards se tournent vers les médecins et spécialistes qui l’accompagnent, espérant des progrès qui lui permettraient de clamer le chant victorieux du guerrier du rugby.
La suite de sa carrière semble suspendue à la sentence des neurologues, tandis que la famille rugby est unie dans un soutien fraternel, espérant le revoir enfiler son maillot et défier les mêlées adverses. Affaire à suivre…