La tension est palpable au sein du Montpellier Hérault Rugby. Alors que l’équipe championne de France il y a deux saisons lutte aujourd’hui pour éviter la relégation, une *réunion exceptionnelle* s’impose.
Le dimanche 26 mai, selon les informations de Midi Libre, les joueurs ont exprimé leur malaise et voté en faveur d’une rencontre avec Mohed Altrad, le président du club.
Une cassure profonde entre joueurs et staff technique
Le fossé se creuse entre les joueurs et les cadres techniques, Patrice Collazo et Bernard Laporte. Un proche du club note même que « le staff ne passera pas l’été« , révélant l’ampleur de la discorde.
Les Cistes semblent avoir perdu la confiance indispensable à traverser les épreuves du Top 14. Les joueurs se sont donc approprié l’initiative. Lenni Nouchi, jeune capitaine, insiste sur le besoin de « se dire les choses dans les yeux ».
La solidarité est ressortie comme acte de résistance. La séparation semble inévitable avec un staff avec lequel la « cassure est là« .
Esprit d’équipe contre décisions de la présidence
Les inquiétudes ne se cantonnent pas seulement aux résultats insuffisants. L’affaire Paolo Garbisi, poussé vers la sortie, ou le profil controversé de Mohamed Haouas, récemment condamné pour violences conjugales, ajoutent de l’huile sur le feu.
Les joueurs s’interrogent ouvertement sur l’association Laporte-Altrad et les recentres décisions affectant le club. Ce sont autant de symptômes d’un club en proie à une crise identitaire et sportivement précaire.
Le dialogue prévu entre joueurs et président déterminera sans doute l’avenir du Montpellier Hérault Rugby. La chute est brutal pour un cador des saisons précédentes et le temps est compté pour se redresser et reconstruire.
Une rencontre qui pourrait redéfinir l’avenir
Les yeux sont rivés sur cette rencontre à haut risque. Un moment charnière où les joueurs espèrent se faire entendre et influencer les décisions à venir.
Le MHR se trouve certainement à un tournant décisif, tant pour sa survie dans l’élite que pour sa cohésion interne. La réponse d’Altrad et les mesures qui suivront pourraient bien rebattre les cartes de ce club historique du rugby français.
Photo:Hugo Pfeiffer/Icon Sport