Dans l’univers impitoyable du rugby professionnel, les récits de dépassement personnel ne manquent pas, à l’image de celui de Thibaud Mazzoleni. Dans une confession empreinte de sincérité, l’ex-international à 7 n’a pas occulté les épreuves marquantes de sa carrière pendant un entretien accordé à [Actu Rugby] le 12 avril 2024.
Graves blessures et combat contre la dépression
À travers une période sombre durant laquelle il a accumulé les blessures sérieuses, Mazzoleni n’a pas hésité à partager son expérience, révélatrice de la vulnérabilité des athlètes de haut niveau. Cette honnêteté à nuancer la glorieuse image du sportif inébranlable mérite une attention particulière.
Un éclat d’espoir : Les Jeux Olympiques
Malgré la tempête, un déclic se produit. À l’évocation des Jeux Olympiques de Paris 2024, un espoir renaît. Se voyant déjà y participer, Thibaud réactive la flamme du compétiteur. Mais au-delà de cet objectif lointain, Mazzoleni exprime une volonté forte : revenir au rugby à XV.
Vers un retour au rugby à XV
Après avoir évolué avec la France à 7, Thibaud aspire à retrouver le rugby à XV, démontrant une maturité tant physique que mentale. Aujourd’hui âgé de 27 ans, il se voit à un tournant et réfléchit à un challenge en Pro D2 plutôt qu’à viser irréaliste le Top 14 après une longue absence.
Un refus qui n’altère pas la détermination
Un potentiel retour à Agen, là où tout avait commencé pour lui, semblait se profiler mais ne s’est finalement pas concrétisé. Cependant, loin de se laisser décourager, Thibaud témoigne d’une volonté de fer, symbole d’une gnaque retrouvée et d’un désir de revanche sportive.
Dans cette quête pour un nouveau chapitre professionnel, Mazzoleni rappelle à tous que derrière les performances, il existe des histoires humaines de résilience et de courage qui forcent l’admiration.
Aux clubs en recherche d’un joueur au mental d’acier : Mazzoleni est prêt à relever le défi. Un exemple qui, sans doute, inspirera beaucoup d’autres à parler ouvertement de leurs luttes, bien au-delà du rugby.
Photo: Romain Biard/Icon Sport