L’UBB s’illustre avec un triomphe face aux Saracens : La fierté de Yannick Bru

Yannick Bru
Posté par K. D. le 8 avril 2024

Dans le monde du rugby, certaines victoires ont une saveur particulière. Celle de l’Union Bordeaux-Bègles (UBB) contre les Saracens en huitième de finale de la Champions Cup, sur un score sans appel de 45-12, en fait résolument partie. L’explosion de joie qui a suivi le coup de sifflet final fut à la hauteur de l’intensité du match.

Yannick Bru, à la tête de l’UBB, n’a pas manqué de souligner l’ampleur de l’exploit réalisé par son équipe ce fameux samedi.

Une victoire arrachée avec les dents

Face à une formation des Saracens réputée pour sa rigueur et sa pression constante, les joueurs de l’UBB ont dû batailler ferme.

« Le verrou a été dur à faire sauter »

Yannick Bru

Confie Yannick Bru dans ses propos rapportés par L’Équipe. A la mi-temps, malgré un score de 10-0 en faveur de l’UBB, le suspense demeurait entier avec plusieurs essais refusés qui auraient pu coûter cher.

Le match s’est joué sur l’endurance, la rigueur, et cette capacité à rester vigilant, jusqu’à ce que les Saracens cèdent. Bru a évoqué un UBB constant dans l’effort qui a finalement payé.

Malgré la maîtrise d’ensemble, l’UBB s’est également reposée sur des performances individuelles, avec notamment un Max Lamothe « exemplaire » dans son rôle de vice-capitaine, soulignant l’importance de la cohésion et de la solidarité au sein d’une équipe de rugby.

La préparation, clé du succès

Yannick Bru a insisté sur la nécessité de respecter le plan de jeu, tout en mettant une intensité maximale à chaque minute du match.

Ce mélange de discipline tactique et d’engagement émotionnel semble avoir été la recette du succès de l’UBB.

« Une équipe de rugby, c’est une corde d’alpinisme »

Yannick Bru

A-t-il imagé pour insister sur l’importance de chaque contribution individuelle à l’effort collectif.

Antoine Miquel, troisième-ligne de l’UBB, a quant à lui partagé sa satisfaction personnelle après une performance intense.

Après presque un an sans jouer 80 minutes, sa contribution au combat en première ligne a été une belle récompense personnelle. Il a également mentionné le besoin de rebondir après la déception de la précédente confrontation face à Lyon, mettant en perspective le chemin parcouru depuis la période des doublons pendant le Tournoi des Six Nations.

Un avenir plein d’ambition

Mais le chemin reste long. Même si savourer la victoire est essentiel, Yannick Bru et son effectif n’oublient pas l’objectif final lointain, conscient qu’un échec contre les Harlequins en quart mettrait un terme amer à cette belle aventure.

.Cette victoire contre les Saracens rappelle aux adversaires de l’UBB que cette équipe a autant d’appétit pour le succès que d’esprit sportif.

En somme, c’est une UBB « mâchée mais heureuse » qui a réussi à marquer les esprits dans cette Champions Cup.

La capacité de l’équipe à convertir la pression en performance sous les yeux des 16 000 spectateurs présents à Chaban-Delmas n’a laissé personne indifférent.

Alors que l’UBB se prépare maintenant pour le prochain combat, le rugby français peut se réjouir d’une chose : Bordeaux est prêt à défendre ses couleurs avec panache sur la scène européenne.

 

Photo : Pierre Costabadie/Icon Sport