Une situation tendue a marqué la fin du Tournoi des Six Nations pour le Pays de Galles, avec Warren Gatland au cœur de l’échiquier. Le sélectionneur néo-zélandais, après une série de défaites culminant avec une amère « cuillère de bois », a proposé sa démission à la Fédération galloise de rugby (WRU), une offre qui a été promptement rejetée.
« Si tu veux que je démissionne, je suis tout à fait prêt à le faire »
Abi Tierney
A-t-il exprimé à Abi Tierney, la directrice de la WRU. Sa réponse, rapportée par Gatland lui-même, fut claire :
« C’est la dernière chose que je veux, c’est ce qui me fait peur ».
Warren Gatland
Une série défavorable mais un avenir prometteur
La campagne des Six Nations 2024 pour le Pays de Galles s’est soldée par cinq défaites en autant de matches, un résultat qui n’avait pas été vu depuis 2003. Le dernier clou dans le cercueil a été la défaite contre l’Italie, à Cardiff, par un score de 21-24.
L’entraîneur de 60 ans, qui a conduit les Diables Rouges à un quart de finale lors de la dernière Coupe du monde, reconnaît la situation difficile :
« Nous connaissions l’inexpérience de notre groupe et les joueurs à qui nous avons demandé de jouer un rôle de leader ».
Warren Gatland
Cependant, malgré ces périodes sombres, Dafydd Jenkins, le jeune capitaine gallois, demeure positif en promettant aux supporters :
« Je vous promets que l’avenir est prometteur ».
Dafydd Jenkins
La reconstruction, une mission à long terme
La résolution de la WRU de refuser la démission de Gatland souligne un engagement commun pour la reconstruction de l’équipe, malgré les nombreux défis. Avec des absences importantes telles que Dan Biggar et Leigh Halfpenny, sans oublier les blessés comme Jac Morgan, la tâche s’annonce ardue.
Gatland, dont le contrat court jusqu’à la Coupe du Monde de 2027, reste donc aux commandes avec un objectif clair : bâtir l’avenir. La jeunesse de l’équipe et la détermination de son entraîneur laissent entrevoir un potentiel de renouveau, un espoir qui devra être materialisé sur le terrain lors des prochaines confrontations internationales.
La fidélité de la fédération à leur homme fort s’oppose à une démarche plus abrupte que l’on pourrait observer dans d’autres nations rugby. Cet acte renforce le soutien de la WRU envers Gatland et affirme sa conviction dans sa capacité à redresser le cap du XV du Poireau.
Sources:
Photo: Icon Sport