Un samedi en capitale et une nouvelle page s’écrit pour le Stade Français Paris ! Face à une Section paloise déterminée mais finalement dominée, les hommes en rose ont offert un spectacle rugbystique de haut vol, concluant la rencontre sur le score sans appel de 25 à 12. Mais comment ont-ils scellé cette victoire capitale ?
Sekou Macalou, le facteur X du Stade Français
Des débuts prudents, une pluie fine voulant s’inviter comme un troisième adversaire, et pourtant, Paris s’est révélé sous la houlette de son capitaine, Sekou Macalou. Avec un doublé – dont un sprint aérien magistral le menant tout droit à l’en-but – il a été, sans conteste, le dynamiteur de la défense adverse.
« On s’était promis des choses, la pluie a compliqué les choses. Je remercie mes coéquipiers pour le match proposé. Ce résultat montre que nous sommes dans le vrai, »
Sekou Macalou
Confiait-il, humilité et assurance mêlées, reprenant les propos rapportés par Le Parisien.
Un bonus qui en dit long
Il n’en demeure pas moins que les Palois, sous la conduite du pied sûr de Debaes, se sont montrés coriaces. Mais la défense parisienne, cette muraille de la capitale, a tenu bon, refusant l’essai et résistant jusqu’au bout à la pression des visiteurs. Et lorsque Briatte, force et détermination incarnées, a offert le bonus offensif à son équipe, c’était le coup de grâce pour Pau.
À ce moment précis, une question se pose: n’est-ce pas la signature d’une équipe en passe de marquer ce championnat de son empreinte?
Le Top 14 sous contrôle ?
« C’est une déception, nous n’étions pas très loin dans les derniers instants, »
Martin Puech
Regrettait Martin Puech du côté palois. Cet extrait, cité par Minute Sports, traduit la frustration d’une équipe ayant effleuré l’exploit. Néanmoins, la joie du camp parisien était à la hauteur de la performance, et ce résultat installe le Stade Français dans la confiance, maintenant son leadership partagé avec Toulouse.
Le terrain a parlé, le Stade Français marche avec autorité et désormais, tous les regards se tournent vers une échéance tout aussi périlleuse : le déplacement à La Rochelle. Victoire d’étape importante, certes, mais le chemin vers le Bouclier de Brennus est encore long. Et si Paris savoure aujourd’hui, c’est avec la conscience aiguë que chaque match est un nouveau pas vers la gloire ou l’échec. La capitale tient son souffle, et le rugby, lui, tient son nouveau leader.
Photo: Pierre Costabadie/Icon Sport