Alors que le Tournoi des 6 Nations 2024 approche, une question brûlante agite la sphère rugbystique : quelle sera l’influence de l’absence d’Antoine Dupont sur les performances du XV de France ? Pierre Berbizier, ancien sélectionneur tricolore, ne cache pas sa déception et ses inquiétudes. Mais est-ce que le public partage ses appréhensions ?
Le scepticisme de Pierre Berbizier
Pierre Berbizier, figure emblématique du rugby français, s’interroge ouvertement : comment une équipe, surtout après un échec en Coupe du monde, peut-elle se relancer sans son capitaine ? « C’est très bien pour l’équipe de France à 7.
« Mais j’aurais aimé simplement – puisque je vois qu’il est disponible – que le capitaine de la dernière Coupe du monde, après cet échec, relance ses troupes quitte à s’adapter après. Sa présence aurait été un signe fort pour relancer l’aventure, »
Pierre Berbizier
Déclare-t-il dans La Dépêche. Dupont, en se concentrant sur les Jeux olympiques de Paris 2024 avec l’équipe de France à 7, a suscité à la fois respect pour son engagement olympique et des interrogations sur son absence chez les XV.
Le contexte post-Coupe du monde
Berbizier voit au-delà, mettant l’accent sur la nécessité de bâtir un élan victorieux en vue des futures échéances.
« Nous attendons de retrouver une équipe de France conquérante, d’autant plus qu’elle bénéficie d’un calendrier favorable, »
Pierre Berbizier
Ajoute-t-il, soulignant l’urgence de cumuler les succès pour engranger l’expérience et la confiance nécessaire à une éventuelle consécration mondiale en 2027.
Et le public dans tout ça ?
Un sondage Odoxa révèle un optimisme certain du public français : 59 % des sondés imaginent une victoire française au Tournoi et 56 % ne jugent pas l’absence de Dupont trop handicapante.
Mais quel poids cela aura-t-il vraiment lorsque les troupes fouleront la pelouse, face à l’Irlande, pour ouvrir le bal ?
L’avenir du XV de France au 6 Nations de cette année réside-t-il dans la capacité des Bleus à surmonter l’absence de leur meneur ou dans leur aptitude à se réinventer collectivement ? Les espoirs sont grands et les questions nombreuses. Ce qui est certain : le 2 février, le coup d’envoi sera scruté avec la même intensité que les déclarations de Berbizier.
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