Dans un finish d’anthologie, Lyon a craqué face aux Saracens en Champions Cup, sur la pelouse anglaise. Une déroute finale prélude à des huitièmes en déplacement, une issue cruelle pour les Lyonnais.
Un début prometteur balayé par une résistance anglaise
Plaisir, déception, espoir, désarroi – un cocktail d’émotions a sans doute traversé les coeurs des supporters du LOU ce fameux soir sur la pelouse londonienne. L’équipe de Lyon, loin de démériter, a forcé l’admiration en prenant la main sur le match grâce aux essais des talentueux Davit Niniashvili et Josiah Maraku. Mais qui pouvait prévoir l’incroyable remontée des Saracens, emmenée par un Maro Itoje des grands soirs ? La forteresse lyonnaise a affiché des fissures jusqu’à céder sous la pression de l’équipe anglaise, véritable machine à marquer. Comment Lyon, déjà qualifiée avant ce match, a-t-elle pu laisser filer cette précieuse chance d’accueillir un huitième de finale ?
Les réalités du terrain et les erreurs qui coûtent cher
La réalité du sport est parfois cruelle : les erreurs se paient cash. C’est une réalité que Lyon connaît bien après cette rencontre. « On a été trop pénalisés dans le second acte, et ça nous a coûté le match, » aurait-on pu entendre dans le vestiaire lyonnais. En effet, à ce niveau de la compétition, la moindre faute peut être fatale, et les Saracens l’ont bien compris. Ils ont su prendre l’avantage et ne l’ont plus lâché.
Le LOU doit désormais se concentrer sur le Top 14
Pour Lyon, le temps n’est pas à la contemplation mais à l’action, avec un retour au Top 14 qui s’annonce décisif pour le maintien. Le LOU, à la lutte dans les bas-fonds du classement, doit impérativement se ressaisir pour la suite du championnat domestique. Acquis durement, le droit de jouer un huitième de finale à l’extérieur est d’ores et déjà tourné vers l’avenir. La défaite est amère, mais la saison est loin d’être terminée ; il leur faut maintenant rebondir et prouver que le caractère forgé dans la défaite sera la clé de succès futurs.
Que reste-t-il pour les Lyonnais après ce revers ? Les huitièmes de finale se joueront loin du confort de leur stade, mais peut-être est-ce là l’occasion de se forger une résilience d’acier, car dans la défaite se cachent parfois les graines des triomphes à venir.
Photo: Icon Sport