Une défaite peut être lourde de conséquences, mais aussi de leçons. C’est avec cette perspective que Fabien Gengenbacher, manager du Lyon OU, analyse le sévère résultat encaissé à Toulouse. Est-il possible de trouver une lueur d’espoir dans un score aussi tranchant ?
Un match perdu, des leçons à apprendre
Lorsque l’on regarde le tableau d’affichage et ses implacables chiffres, 45 à 0 pour Toulouse contre Lyon, on mesure l’ampleur du gouffre.
« Il n’y a pas grand-chose à retenir »
Fabien Gengenbacher
Concède Gengenbacher. C’est une forme d’humilité, peut-être même une prise de conscience cruciale : c’est face à ce genre de réalité que se construit un futur différent.
L’électrochoc nécessaire ?
Gengenbacher espère que ce « coup sur la tête » servira à ses joueurs d’électrochoc. Le moment est-il donc venu de frapper le fer tant qu’il est chaud, de transformer cette donnée en tremplin vers un renouveau ?
« Nous n’allons pas les remettre en questions mais ça fait parfois du bien de prendre la réalité de plein fouet collectivement ou individuellement »
Fabien Gengenbacher
Affirme-t-il avec fermeté.
Le syndrome de la double face du LOU
Le manager lyonnais soulève un point intéressant : celui du caractère imprévisible et bifide de son équipe. Une formation qui, selon lui, doit trouver la clef pour
« être beaucoup plus constants et dangereux sur les matchs à l’extérieur »
Fabien Gengenbacher
C’est un constat dur mais nécessaire, l’acceptation que le chemin vers la stabilité sera pavé d’efforts et d’adaptation.
Le classement, un contexte variable
Être treizième au classement n’est pas une finalité, mais un état temporaire, quelque chose qui
« sera remis en jeu dans trois semaines ».
Fabien Gengenbacher
Le message est clair : tout est encore possible, à condition de se relever, de se secouer et de se battre pour le démontrer sur le terrain.
Une détermination sans inquiétude
Face à la question de l’inquiétude, Gengenbacher se montre catégorique et optimiste :
« Honnêtement non. »
Fabien Gengenbacher
Ce n’est pas de l’aveuglement, c’est une foi en ses hommes, une certitude qu’avec de la force mentale et de la solidarité, le LOU pourra revendiquer sa place dans ce championnat impitoyable.
Face à l’adversité, certains dirigeants s’effondrent, d’autres se relèvent, prêts à mobiliser leurs troupes pour le prochain affrontement. Avec Gengenbacher, Lyon semble destiné à emprunter ce second chemin, celui de la résilience.
« Il faut que l’on grandisse »,
Fabien Gengenbacher
un mantra simple mais puissant qui pourrait bien être le cri de ralliement d’une équipe décidée à se redéfinir à travers l’épreuve et à marcher unie vers un avenir plus radieux.