« C’était déjà notre meilleur pilier gauche à mon arrivée, et là, il est vraiment en forme ».
Nathan Decron
Un retour éblouissant
Mais qu’on ne s’y méprenne pas, cet essor ne relève pas du sortilège, mais bien du labeur et de la détermination d’un homme qui, depuis son retour du Mondial, a poli ses armes avec ferveur. Sébastien Piqueronies, manager de la Section, n’hésite pas à laisser poindre une pointe d’humour en évoquant la « deuxième jeunesse de ‘Siggy’« , tout en saluant le travail acharné du pilier.
L’exception dans la norme
Fisi’ihoi n’est pas un pilier ordinaire, loin de là. Sa puissance et sa domination en mêlée sont reconnues, et sa contribution dépasse largement les attentes en phases statiques. Piqueronies le sait bien, les performances de son pilier font écho à des standards internationaux.
Ce week-end, les Béarnais ont donc pu célébrer la maîtrise de leur vétéran, qui a su contrecarrer les offensives adverses avec deux grattages à des moments clés. Un pilier qui fait trembler la ligne adverse et qui a la sagesse de mener ses troupes avec une sérénité digne des plus grands meneurs d’hommes, voilà ce que représente Siegfried Fisi’ihoi.
Saluons le maître de la mêlée
Face à l’adversité, Fisi’Ihoi est devenu le phare dans la tempête pour la Section paloise, apportant calme et assurance même lorsque l’équipe n’était pas sous son meilleur jour. Un coup de chapeau, voilà ce qui sied à cet homme qui, à l’aube de sa trente-septième année, offre à ses supporteurs des performances inattendues qui défient le temps.
Cher lecteur, ne voyez-vous pas dans ces lignes le récit d’un homme dont le nom devrait être inscrit dans les annales du rugby, comme un exemple de longévité et d’excellence ? Dans ce ballet incessant de corps et de ballon, regardons Siegfried Fisi’ihoi, non pas comme le souvenir d’une gloire passée, mais comme la brillante incarnation du présent et peut-être, du futur.