Quand sport et économie font équipe, les résultats peuvent être stupéfiants. Nice a eu l’honneur d’accueillir la Coupe du Monde de Rugby en septembre 2023 et la ville récolte maintenant les fruits de cet événement mondial. Un résultat financier dépassant toute anticipation, c’est ce qu’a annoncé Christian Estrosi, maire de Nice, lors du conseil municipal du 21 décembre 2023.
Les Chiffres qui Parlent d’Eux-Mêmes
Des prévisions économiques multipliées par deux : c’est le cadeau inattendu que la Coupe du Monde de Rugby a offert à Nice. Un montant vertigineux de 150 millions d’euros a été généré, confirmant ainsi l’impact massif de l’événement sur la cité azuréenne. Mais comment un tel exploit a-t-il été possible ?
La Réussite des Prévisions Économiques
La métropole niçoise s’attendait à des retours significatifs, avec une estimation de 80 millions d’euros. Mais la réalité a doublé la mise, preuve s’il en est que le pouvoir d’attraction du rugby n’est plus à prouver. Ce sont surtout les visiteurs étrangers, nombreux à avoir foulé les pavés niçois, qui ont majoritairement contribué à cette manne financière.
Des Supporters, des Matches et une Économie Dynamisée
Les supporters venus du monde entier n’ont pas seulement apporté leur ferveur sportive ; ils ont laissé derrière eux une empreinte économique durable. Avec quatre matches disputés à l’Allianz Riviera, la ville a vibré au rythme du rugby et du commerce florissant, transformant Nice en un hub d’activités pour ces quelques jours historiques.
La surprise est de taille, et la ville de Nice, ainsi que son édile, ne peuvent que se féliciter de l’issue. Les enseignements tirés de ce coup d’éclat économique ne manqueront pas d’influencer les futures candidatures de la ville à l’accueil d’événements d’envergure internationale.
L’afflux de supporters anglais et gallois n’était que la face visible de l’iceberg d’un succès bien plus profond. Sous la surface, c’était des centaines de millions d’euros qui coulaient dans les veines de l’économie niçoise. Un résultat qui démontre, s’il en fallait, le potentiel économique du sport dans les grandes métropoles.
Photo : Icon sport