Dans le théâtre du Top 14, l’Aviron Bayonnais a été contraint de jouer un rôle secondaire face à une équipe de Clermont affamée de succès. Une défaite qui sonne comme un rappel à l’ordre et une leçon de rugby, selon Grégory Patat, le manager bayonnais.
« Quand les titans s’affrontent, il y a toujours une leçon à retenir. »
Clermont, un ogre insatiable
Dans l’arène du Top 14, il y a des jours où le ballon est plus qu’un simple objet ovale; il devient le témoin d’une domination écrasante. C’est ce qu’a dû ressentir l’Aviron Bayonnais lors de sa confrontation avec l’ASM Clermont Auvergne. Une rencontre qui a laissé des traces, pas seulement sur le tableau d’affichage, mais aussi dans les esprits.
Une leçon d’engagement et de conquête
« On a pris une leçon de rugby dans l’engagement, dans les rucks et en conquête, »
Grégory Patat
A déclaré Grégory Patat, le manager de l’Aviron Bayonnais, lors de la conférence de presse post-match. Ces mots, lourds de sens, résonnent comme un aveu d’impuissance face à une équipe clermontoise qui a montré une faim de victoire insatiable.
« Ils avaient plus faim que nous, »
Grégory Patat
A-t-il ajouté, soulignant la supériorité de l’adversaire dans tous les aspects du jeu.
La frustration d’une possession éphémère
L’Aviron a eu ses moments, certes. Un essai de Callandret, issu d’une belle séquence, a brièvement illuminé leur jeu. Mais la constance n’était pas au rendez-vous.
« Dès que nous avons eu un peu de possession, nous avons été intéressants, »
Grégory Patat
Mais la pression clermontoise était trop forte, trop constante.
« Défensivement, ils ont été très bons sur leurs premiers plaquages et sur les contests, »
Grégory Patat
a-t-il expliqué, mettant en lumière la performance défensive de l’ASM.
La recherche d’une identité à l’extérieur
Le contraste entre les performances à domicile et à l’extérieur est un casse-tête pour l’Aviron.
« Pourquoi à Jean-Dauger on arrive à avoir un beau visage alors qu’à l’extérieur on a des passages à vide ? »
Grégory Patat
La réponse à cette question pourrait être la clé pour une équipe en quête de stabilité et de régularité.
Le retour de Yan Lestrade, une lueur d’espoir
Malgré la défaite, le retour de Yan Lestrade, auteur d’un essai, est un point positif à souligner.
« Tout le monde est impliqué à l’Aviron, »
Grégory Patat
A affirmé Patat, mettant en avant l’esprit d’équipe et la volonté de se serrer les coudes face à l’adversité.
« On a mal à la tête, on n’est pas fiers mais on doit grandir en regardant vite devant, »
Grégory Patat
Une phrase qui résume bien l’état d’esprit de l’Aviron Bayonnais : un mélange de douleur et de détermination, avec les yeux rivés sur l’avenir et les leçons du passé en poche.
L’analyse de la défaite : un travail sur soi nécessaire
La défaite est souvent un miroir impitoyable qui reflète les faiblesses à corriger. Pour l’Aviron, c’est un travail sur soi qui s’annonce, avec la nécessité de comprendre et d’assimiler les leçons de cette confrontation.
« On va en tirer des leçons et j’ai horreur de ne pas voir de stabilité dans les contenus, »
Grégory Patat
a souligné Patat, mettant l’accent sur la nécessité d’une amélioration constante.
La pression, cette ennemie insidieuse
La gestion de la pression semble être le talon d’Achille de l’Aviron à l’extérieur.
« On subit trop la pression des adversaires à l’extérieur, »
Grégory Patat
Une réalité qui doit être affrontée avec courage et stratégie pour espérer des jours meilleurs loin de leurs bases.
Vers un avenir meilleur
L’optimisme est de mise malgré tout.
« Mais on va grandir, »
Grégory Patat
Une promesse qui se doit d’être tenue pour une équipe qui a connu la gloire et qui aspire à la retrouver. La route est tracée, semée d’embûches, mais l’espoir demeure.
La défaite de l’Aviron Bayonnais face à l’ASM Clermont Auvergne est une pilule amère à avaler, mais aussi une opportunité de croissance. Dans la douleur se cachent les graines de la résilience et de la force. C’est dans cet esprit que l’Aviron doit se tourner vers l’avenir, avec la ferme intention de tirer les enseignements nécessaires pour revenir plus fort, plus affamé, et plus déterminé que jamais.
Photo : Pierre Costabadie/Icon Sport