Dans un affrontement où la météo a joué les trouble-fêtes, le Biarritz Olympique a su tirer son épingle du jeu, renversant Agen avec un score final de 29 à 9. Une victoire bonifiée qui résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel de la Pro D2.
Quand les éléments se déchaînent, certains s’inclinent, d’autres s’élèvent. Hier soir, c’est Biarritz qui a su danser sous la pluie.
Le jeu des conditions
La première mi-temps a vu Agen prendre le vent de face, mais aussi l’avantage au score, menant 9 à 0. Cependant, le Biarritz Olympique, loin de se laisser abattre, a renversé la vapeur en seconde période, inscrivant presque trente points.
« Nous n’avons rien maîtrisé »
Bernard Goutta
A admis Bernard Goutta, manager d’Agen, soulignant une maîtrise des conditions par Biarritz qui a fait défaut à son équipe.
La réaction Biarrote
Face à un adversaire plus lourd et présumé plus fort physiquement, les Biarrots ont répondu présents.
« Les avants ont fait un gros boulot »
Renaud Dulin
A salué Renaud Dulin, soulignant l’engagement de ses coéquipiers. Cette victoire est le fruit d’une solidarité à toute épreuve, d’une stratégie adaptée aux caprices du ciel, et d’une exécution sans faille.
Biarritz, avec cette victoire, ne se contente pas de points. Il envoie un message clair à ses adversaires: même sous la tempête, leur détermination reste inébranlable.
« Le SUA espérait peut-être nous faire mal devant et je trouve que les avants ont fait un gros boulot »
Renaud Dulin
A déclaré Renaud Dulin, reflétant l’esprit combatif de son équipe.
Le SU Agen, avec son pack lourd et une stratégie axée sur la force, n’a pas su convertir son avantage en points, tandis que Biarritz a su exploiter chaque occasion, illustrant l’importance de l’adaptabilité et de la précision dans le rugby moderne.
Les idées importantes de cet article ont été mises en gras pour souligner les points clés de la victoire de Biarritz.
Ce match n’était pas seulement une confrontation physique, c’était un ballet stratégique où Biarritz a su être le maître des cordes, jouant avec les éléments comme un chef d’orchestre avec sa baguette. Agen, malgré une résistance farouche, n’a pu que constater la supériorité de son adversaire dans ce concerto tumultueux.
Photo : Pierre Costabadie/Icon Sport