À l’aube de la finale de la Coupe du Monde de Rugby 2023, Bongi Mbonambi, le talonneur des Springboks, se trouve au cœur d’une tempête médiatique. Accusé d’injure raciste envers un joueur anglais, sa participation à la finale est en suspens.
Dans le monde du rugby, les plaquages sont rudes, mais parfois, les coups les plus durs viennent de l’extérieur du terrain.
L’accusation : Un mot, une controverse
Lors de la demi-finale contre l’Angleterre, Mbonambi aurait proféré des injures raciales contre Tom Curry. Selon Curry, Mbonambi l’aurait traité de « sal*** de blanc ». Une accusation grave qui a poussé la Fédération sud-africaine et World Rugby à lancer des enquêtes.
La défense : Éloges et soutien
Face à ces accusations, les Sud-Africains se sont unis pour défendre leur coéquipier. Daan Human, l’entraîneur, a décrit Mbonambi comme un « très bon père de famille » et un « rouage essentiel » de l’équipe. Jean Kleyn, coéquipier de longue date, a loué son leadership et son caractère.
Les enjeux : Une finale sans Mbonambi ?
Si les accusations sont confirmées, Mbonambi pourrait manquer la finale contre la Nouvelle-Zélande. Une absence qui serait un coup dur pour les Springboks, car Mbonambi est non seulement un joueur clé, mais aussi un leader sur et hors du terrain.
Un malentendu linguistique ?
Un élément pourrait jouer en faveur de Mbonambi. Selon certaines sources, les propos auraient été tenus en afrikaans, une langue germanique dérivée du néerlandais, et non en anglais. Dans ce contexte, Mbonambi aurait dit « wit kant« , qui signifie « camp blanc« , en référence au maillot des Anglais.
Alors que la finale approche, le monde du rugby attend avec impatience la décision de World Rugby. Quelle que soit l’issue, cette affaire rappelle l’importance du respect sur et hors du terrain.
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