Le rugby mondial est en ébullition. Alors que l’hémisphère Sud semblait en déclin, il revient en force, laissant l’Angleterre comme unique représentant du Nord. Mais comment en sommes-nous arrivés là ?
L’ascension inattendue de l’hémisphère Sud
Qui aurait cru, il y a quelques mois, que trois des quatre demi-finalistes de la Coupe du Monde de Rugby 2023 seraient de l’hémisphère Sud ? L’Argentine, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud ont créé la surprise, écartant des favoris tels que la France et l’Irlande. Mais comment expliquer ce revirement de situation ?
La pandémie de Covid-19 a eu des répercussions majeures sur le rugby mondial. Les politiques zéro Covid, notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande, ont conduit à l’annulation de nombreuses rencontres. Cependant, loin de s’avouer vaincus, ces pays ont su rebondir.
Des équipes en quête de rédemption
L’Argentine, par exemple, n’avait pas dépassé la phase de poules lors de la Coupe du monde 2019. Pourtant, malgré des finances en berne, les Pumas ont montré les crocs cette année. Les All Blacks, quant à eux, ont connu des débuts difficiles, avec une défaite humiliante face à l’Afrique du Sud. Mais l’orgueil et l’enjeu ont revigoré ces guerriers.
L’Angleterre, dernier rempart de l’hémisphère Nord
Face à cette montée en puissance du Sud, l’Angleterre se dresse comme le dernier bastion du Nord. Après des prestations décevantes, le XV de la Rose a su se ressaisir. Mais la route vers la finale s’annonce semée d’embûches. L’Angleterre pourra-t-elle tenir tête à ces géants du Sud ?
Des demi-finales explosives en perspective
La première demi-finale verra s’affronter la Nouvelle-Zélande et l’Argentine. Le lendemain, l’Afrique du Sud défiera l’Angleterre. Si les hiérarchies sont respectées, la finale pourrait opposer les All Blacks aux Springboks. Deux équipes en quête d’un exploit inédit : être sacrées championnes du monde pour la quatrième fois.
Cette Coupe du Monde de Rugby 2023 est pleine de surprises. L’hémisphère Sud, longtemps sous-estimé, montre qu’il est toujours dans la course. L’Angleterre, dernier espoir du Nord, a une lourde responsabilité sur les épaules. Qui soulèvera le trophée Webb Ellis ? Seul l’avenir nous le dira.