L’ailier vedette australien, Marika Koroibete, pourrait bien raccrocher ses crampons internationaux après une carrière éblouissante. Retour sur le parcours d’un joueur qui a marqué les esprits.
Lorsqu’une étoile brille de mille feux sur le terrain, sa lumière ne s’éteint jamais vraiment dans les cœurs des fans.
Un départ annoncé
Marika Koroibete, l’ailier phénoménal du XV d’Australie, pourrait bien prendre sa retraite internationale, une nouvelle révélée par son coéquipier Pone Fa’amausili. Alors que la Coupe du monde de rugby 2023 vient de s’achever pour les Australiens, cette annonce a de quoi surprendre. Pourtant, selon Fa’amausili, Koroibete avait confié que ce serait la dernière fois qu’il porterait le maillot d’or des Wallabies.
Un palmarès impressionnant
Élu meilleur joueur australien de la saison, distinction qu’il remporte pour la deuxième fois après 2019, Koroibete n’est pas un novice en matière de reconnaissance. Avec 59 sélections et 20 essais au niveau international, il a su marquer de son empreinte le rugby australien. Mais au-delà des chiffres, c’est son engagement, sa passion et son talent qui ont fait de lui un joueur incontournable.
Des débuts en rugby à XIII
Avant de briller en rugby à XV, Koroibete avait fait ses armes en rugby à XIII. C’est en 2017, chez les Melbourne Rebels, qu’il a fait le saut vers le XV, et quelle transition ! Il rejoint ainsi des légendes comme George Smith, Nathan Sharpe et Michael Hooper, tous plusieurs fois primés.
Un hommage à ses coéquipiers
L’humilité de Koroibete transparaît lorsqu’il évoque ses récompenses :
« Le rugby est avant tout un sport d’équipe, donc je voudrais remercier mes coéquipiers »
Un sentiment partagé par de nombreux joueurs, mais qui prend tout son sens venant d’un joueur de son calibre.
Et après ?
Si la retraite internationale de Koroibete se confirme, que nous réserve l’avenir ? Continuera-t-il à jouer pour son club au Japon, les Panasonic Wild Knights ? Seul le temps nous le dira. Mais une chose est sûre, le monde du rugby ne sera plus tout à fait le même sans lui.
Comme le dit l’expression, « toutes les bonnes choses ont une fin ». Mais les légendes, elles, restent éternelles.
Photo : Icon sport