Le deuxième ligne du Stade Toulousain, Emmanuel Meafou, s’apprête à recevoir la nationalité française. Un tournant décisif dans sa carrière qui pourrait le voir revêtir le maillot bleu dès 2024.
Un vent de fraîcheur souffle sur le XV de France. Et ce vent porte un nom : Emmanuel Meafou.
Un parcours international
Né en Nouvelle-Zélande de parents samoans et ayant grandi en Australie, Meafou est le parfait exemple de l’adage « le monde est petit ». Sa trajectoire est celle d’un joueur qui a su traverser les océans pour poursuivre sa passion. Et quelle passion ! Depuis son arrivée en France en décembre 2018, il a su se faire un nom, notamment au sein du Stade Toulousain.
Le rêve bleu
« Je serais convoqué pour la cérémonie de naturalisation à la mairie à la fin du mois d’octobre »
A déclaré Meafou avec un sourire qui en dit long sur son impatience.
Mais pourquoi cette hâte? La réponse est simple : le maillot bleu. Ce maillot que tant de joueurs rêvent de porter, et que Meafou pourrait bien enfiler dès le Tournoi des Six Nations 2024.
Un talent reconnu
Son talent n’est pas passé inaperçu. Avec ses 2,03 m et ses 140 kg, Meafou est une force de la nature. Mais au-delà de sa stature impressionnante, c’est son jeu qui a séduit.
« J’ai bien dit au staff que je voulais porter ce maillot bleu »
Meafou
Et le staff tricolore l’a bien entendu. Il avait même été convoqué pour préparer le match du Tournoi des Six Nations contre le pays de Galles en mars dernier.
Un futur prometteur
Avec la retraite probable de certains piliers du XV de France après la Coupe du Monde 2023, la place est libre pour de nouveaux talents. Et Meafou semble être le candidat idéal. Mais au-delà des opportunités, c’est la détermination du joueur qui impressionne. Refuser la sélection australienne pour une chance de jouer avec les Bleus ? C’est un choix audacieux, mais qui montre à quel point il est déterminé à laisser sa marque.
Alors que le rugby français se prépare pour une nouvelle ère, Meafou pourrait bien être l’étincelle qui illumine le chemin. Le maillot bleu n’a jamais semblé aussi proche pour ce colosse au cœur tendre.
Photo :Sandra Ruhaut/Icon Sport